« loisir » : différence entre les versions

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: Substantivation de l’ancien verbe ''[[loisir#fro|loisir]]'', « être permis » (2{{e}} moitié du {{smcp|x}}{{e}} siècle), du verbe impersonnel {{étyl|la|fr|mot=licere|sens=être permis}}.
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'''loisir''' {{pron|lwa.ziʁ|fr}} {{m}}
# [[temps|Temps]] dont on peut [[disposer]] [[en dehors de]] ses [[occupation]]s [[habituel]]les ([[emploi]], [[gestion]] de la [[maison]], [[éducation]] des [[enfant]]s, etc.) et des [[contrainte]]s qu’elles [[imposer|imposent]] ([[transport]]s par exemple).
#* ''« Le '''loisir''' ? fit-il. Mais, ma petite demoiselle, c'estc’est l'étatl’état naturel de l'hommel’homme ; c'estc’est l'instantl’instant des jours fuyants où il ne travaille point pour les autres, où il a le temps devant lui, l'espacel’espace autour de lui et pour seul souci le choix du plaisir qu'ilqu’il va prendre. »'' {{source|[[{{w:Maurice Bedel|Maurice Bedel]]}}, ''La nouvelle Arcadie'', 1934}}
#* ''Ces éminentes personnalités ont toutes été d'accordd’accord pour admettre que, dans vingt ans, l'hommel’homme consacrera le tiers de sa vie à son éducation, un deuxième tiers à travailler, et le troisième à profiter des fruits de son travail. D'oùD’où l'avertissementl’avertissement tiré des conclusions : « Les '''loisirs''' vont s'abattres’abattre sur l'hommel’homme non préparé comme une peste morale. Notre civilisation doit faire face à trois dangers graves : la guerre nucléaire, la surpopulation et le '''loisir'''. »'' {{source|André Brincourt, ''André Malraux ou le temps du silence'', 1966}}
# [[espace|Espace]] de [[temps]] [[suffisant]] pour faire quelque chose [[commodément]].
#* ''Le manque de '''loisir''' nous prive de parler plus au long de cet excellent écrit; […].'' {{source|Anonyme, ''[[s:Revue littéraire, 1830|Revue littéraire, 1830]]'', ''{{w|Revue des Deuxdeux Mondes}}'', 1830, tome 1}}
#* ''Pour être cultivé, il fallait des '''loisirs''' : une classe de gens peinait pour permettre à un très petit nombre de jouir de la vie, de s'instruires’instruire, et le jardin de la culture, des belles-lettres et des arts, restait une propriété privée où seuls pouvaient avoir accès non les plus intelligents, les plus aptes, mais ceux qui, depuis leur enfance, s'étaients’étaient trouvés à l'abril’abri du besoin. '' {{source|[[{{w:André Gide|André Gide]]}}, ''Discours sur Maxime Gorki'', en annexe de ''Retour de l’U.R.S.S.'' -1936}}
#* ''Seuls les professionnels ont tout '''loisir''', du prime matin au soir tombant, d'inspecterd’inspecter cinq mille — voire dix mille crins.'' {{source|{{w|Jean Rogissart}}, ''Passantes d'Octobred’Octobre'', 1958}}
 
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[[cs:loisir]]