« lanceur d’alerte » : différence entre les versions
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: {{compos|lanceur|alerte|lang=fr|m=1}}, ce terme a été créé dans les années 1990 par les sociologues Francis Chateauraynaud et Didier Torny et popularisé par le chercheur André Cicolella, lui-même « lanceur d'alerte ». Cette notion se distingue de celles de ''[[dénonciateur]]'' (sincère) et de ''[[délateur]]'' (intéressé), et n'est pas une traduction de ''whistleblower'' (littéralement "celui qui donne un coup de sifflet"): ''whistleblower'', lié à la tradition juridique anglo-saxonne, désigne celui qui entend donner un coup d'arrêt à une action illégale ou irrégulière, le ''lanceur d'alerte'' a plutôt pour but de signaler un danger ou un risque, en interpelant les pouvoirs en place et en suscitant la prise de conscience de ses contemporains.
{{-loc-nom-|fr}}
{{fr-accord-eur|lanc|lɑ̃.s|inv=d’alerte|pinv=.da.lɛʁt}}
'''lanceur d’alerte''' {{pron|lɑ̃.sœʁ da.lɛʁt|fr}} {{m}}
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#* ''Les députés ont voté dans la nuit de mercredi à jeudi 20 juin une mesure protégeant les '''lanceurs d'alerte''' signalant des conflits d'intérêt, dénoncée par la droite, mais aussi les radicaux de gauche, comme un encouragement à la délation.'' {{source|Le Monde du 20 juin 2013, ''Conflits d'intérêt : l'Assemblée a voté la protection des lanceurs d'alerte'' [http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/06/20/conflits-d-interet-l-assemblee-a-vote-la-protection-des-lanceurs-d-alerte_3433061_823448.html]}}
{{-trad-}}
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