« étonner » : différence entre les versions

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#* ''Il ''[le travail au feu]'' était utilisé dans l'antiquité pour « '''étonner''' » les roches les plus dures.'' {{source|J. Cahen, Bruet, ''Carrières'', 1926}}
#* Au XIXe siècle, '''étonner''' pouvait prendre le sens d’un coup de foudre amoureux.
# [[surprendre|Surprendre]] par [[quelque chose]] d’[[extraordinaire]], d’[[inattendu]], ; [[frapper]] de stupeur.
#* ''J’en sais la raison, je ne m’en '''étonne''' plus.''
#*''Ne vous '''étonnez''' pas s’il en use de la sorte.''
#*''Le fronton de cette église est '''étonnant''' !''
#* ''On '''est''' alors fort '''étonné''' de retrouver les morceaux de bismuth intacts, leur aspect extérieur ne diffère en rien de ce qu’il était avant la chauffe.'' {{source|{{w|Pierre Curie}}, ''Propriétés magnétiques des corps à diverses températures''; Annales de chimie & de physique, 7{{e}} série, t. V, juillet 1895}}
#* ''J’écoute le vaguemestre nous lire le courrier qui part : il approuve sans réserve la carte du colonel : ''Tout va bien'', mais '''est étonné''' par celle du capitaine adjoint qui écrit à ses deux fillettes : ''Bonjour dominical du papa'' : Il n’aurait jamais cru que c’était un calotin !'' {{source|{{w|Jean Giraudoux}}, ''Retour d’Alsace - Août 1914'', 1916}}
#* ''Il traita d’abord Joséphine de putain, chose affirma-t-il qui ne l’'''étonnait''' guère attendu qu’elle était la fille de sa mère.'' {{source|{{w|Louis Pergaud}}, ''[[s:Joséphine est enceinte|Joséphine est enceinte]]'', dans ''{{w|Les Rustiques, nouvelles villageoises}}'', 1921}}
#* ''Moi qui connais bien Hélène, je n’'''ai''' guère '''été étonné''' de la voir entamer une idylle avec un homme jeune, de vingt ans son cadet. Elle est ce qu'on appelle aujourd'hui une cougar. Elle a toujours été une croqueuse d'hommes, rien de neuf donc...'' {{source|François Robin, ''Landerneau revivra : Une ville en campagne'', L'Harmattan, 2013, p.210}}
 
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