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# [[ligne|Ligne]] circulaire dont l’observateur est le centre et où le [[ciel]] et la [[terre]] semblent se joindre.
#* ''Le soleil s’abaissait rapidement à l’'''horizon''', la nuit n’allait pas tarder à venir, les cavaliers envoyés aux environs étaient tous de retour.'' {{source|[[w:Gustave Aimard|<span style="color:black;">Gustave Aimard</span>]], ''[[s:Les Trappeurs de l’Arkansas|Les Trappeurs de l’Arkansas]]'', 1858}}
#* ''Quelques blancheurs commencent à nuancer l’'''horizon''' vers l’est. Les nuages du zénith en reçoivent une première coloration.'' {{source|{{w|Citation/Jules Verne}}, ''[[s:/Claudius Bombarnac/41892|Claudius Bombarnac]]'', 189246}}}}
#* ''L'arbre, destiné à transmettre le mouvement aux meules, n'est pas tout-à-fait horizontal, et il fait avec l’'''horizon''' un angle d'environ 15°.'' {{source|[[w:Edmond Nivoit|<span style="color:black;">Edmond Nivoit</span>]], ''Notions élémentaires sur l'industrie dans le département des Ardennes'', 1869}}
# Partie de la surface [[terrestre]] où se [[terminer|termine]] notre vue ; et souvent la partie du ciel qui en est voisine.
#* ''Un joli bois de pins tout étincelant de lumière dégringole devant moi jusqu'au bas de la côte. À l''''horizon''', les Alpilles découpent leurs crêtes fines... Pas de bruit...'' {{source|Daudet,'' Lettres de mon moulin'', 1866}}
#* ''Il pleuvait presque sans discontinuer depuis la Toussaint et quand, d’aventure, l’'''horizon''' se décrassait, les vents du large opprimaient tout l’espace […].'' {{source|[[w:Charles Le Goffic|<span style="color:black;">Charles Le Goffic</span>]], ''Bourguignottes et pompons rouges'', 1916}}
#* ''Ces crêtes barrant l’'''horizon''' ressemblaient à d’anciennes falaises marines ; […].'' {{source|[[w:{{Citation/H.G. Wells|<span style="color:black;">H.G. Wells</span>]], ''{{w|La Guerre dans les Airsairs/1921}}'', 1908, trad. Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, 1921}}
#* ''[…] mais on voyait assez clair pour découvrir, à l’'''horizon''' — […] — la ligne ocre des sables. Elle se silhouettait sur le ciel rose, avec une précision, une netteté de morsure à l’eau-forte, […].'' {{source|[[w:Francis Carco|<span style="color:black;">Francis Carco</span>]], ''Palace Égypte'', 1933}}
# {{figuré|fr}} [[limite|Limite]] subjective (spatiale, temporelle ou morale), depuis un [[point de vue]] particulier.
#* ''(…) Tous les gueux se réconcilient à la gamelle. Ce maudit ''Observateur littéraire''. Que le diable l'eût emporté, lui et ses feuilles. C'est ce chien de petit prêtre avare, puant et usurier qui est la cause de mon désastre. Il parut sur notre '''horizon''', hier, pour la première fois. Il arriva à l'heure qui nous chasse tous de nos repaires, l'heure du dîner.'' {{source|Diderot, ''Le neveu de Rameau'', éd.1891}}
#* ''Nous laissons beaucoup trop les Alsaciens « cuire dans leur jus », nous les abandonnons trop à l’'''horizon''' confiné de ce couloir d’entre Vosges et Rhin où la fermentation d’un particularisme fanatique finit par exhaler une agressive odeur de renfermé.'' {{source|[[w:{{Citation/Ludovic Naudeau|<span style="color:black;">Ludovic Naudeau</span>]], ''La France se regarde. Le problème de la natalité'', /1931}}}}
#* ''Une des manières d'assumer le fait qu'elle est mal intégrée à la société, c'est d'en dépasser les '''horizons''' bornés.'' {{source|Beauvoir, ''Le Deuxième sexe'', 1949}} {{réf|1}}
#* ''(Littéraire) '' ''La diva, dans la grande tradition, se situe toujours aux abords de l'abîme ; elle se tient au plus près des zones non tempérées par l'ordre phallique de la loi du père, aux frontières qui ouvrent sur le royaume des divinités maternelles toutes-puissantes. (...) À l''''horizon''' du ravissement esthétique poussé à son acmè, il y a le risque de la bascule dans l'horreur du cri.'' {{source|Anne Juranville, ''La « défaite des femmes » dans l’opéra'', Insistance, 2006/1 (no 2)}}