« Conjugaison:français/Participe passé » : différence entre les versions

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*: « ''Ces rivières ont débordé'' » : On ne peut pas déborder quelque chose ou quelqu'un, on déborde et c'est tout.
*: « ''Les beaux jours ont passé'' » : On ne peut pas passer quelque chose ou quelqu'un, les jours « se » passent.
*: Mais l'accord se fait quand le participe passé est employé comme adjectif verbal avec l'auxilliairel’auxiliaire Être :
*: « ''Les beaux jours '''sont''' passés'' » : La période des beaux jours est achevée.
*Les verbes transitifs indirects n'ont pas de complément d'objet ''direct''.
*: « ''Ces deux livres nous ont plu'' » : Les livres ne peuvent pas ''*plaire quelqu'un'', mais doivent plaire '''''à''''' quelqu'un.
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{{relief|Le participe des verbes impersonnels ne s’accorde pas.}}
* Dans une tournure impersonnelle, le participe passé ne peut généralement pas s'analyser comme un épithète conjugué appliqué au complément d'objet direct, parce que cet épithète n'a en réalité pas de complément d'agent :
*: « ''La chaleur qu’il a fait.'' » : On ne peut pas dire de la chaleur qu'elle est « faite » par « il ». La forme impersonnelle traduit en réalité que la chaleur « se » fait.
*: « ''Elle a pris les médicaments qu'il a fallu.'' » : On ne peut pas dire des médicaments qu'ils sont « fallus » par « il ».
* La tournure impersonnelle ne s'accorde pas non plus dans le cas d'un auxilliaire Être, où l'accord se fait formellement, mais avec un sujet impersonnel :
*: « ''L’histoire qu’il est advenu.'' » : L'histoire est certes advenue, mais ici, ce qui est advenu est « ''il'' », impersonnel et neutre, donc pas d'accord.
*:Remarque: Attention, à une lettre près, on dit au contraire « L’histoire qui m’est advenue » dès que la tournure n’est plus impersonnelle. (Qu’est-ce qui advient ? L’histoire, donc accord).