« odeur » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Traductions : +tchèque : vůně (assisté) |
|||
Ligne 12 :
#* ''A mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une '''odeur''' piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir.'' {{source|Fourcroy & Vauquelin, ''Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie'', V.6, p.51, 1815}}
#* ''Un souffle de parfum qu’elle porte, une '''odeur''' d’encens et de fleurs, vient à moi, et à ce parfum qui la désigne comme un vrai nom, je la reconnais : […].'' {{source|{{Citation/Henri Barbusse/L’Enfer/1925}}}}
#* ''Il n’y avait plus d’air dans la cour, rien que des '''odeurs'''. C’est celle du chou-fleur qui l’emporte facilement sur toutes les autres.'' {{source|{{w|Louis-Ferdinand Céline}}, ''Voyage au bout de la nuit'', 1932}}
#* ''Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’'''odeur''' musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute.'' {{source|{{Citation/Jean Rogissart/Hurtebise aux griottes/1954|10}}}}
# {{plus rare}} [[parfum|Parfum]] ; [[cosmétique]] [[parfumé]].
#* ''Elle achetait les onguents, des pots de fard, des crayons, qui traînaient sur tous les meubles, avec des houppettes de poudre de riz et des flacons d’'''odeur'''. Ses journées, elle les passait, devant sa glace, à se maquiller, à se contempler, […].'' {{source|{{w|Octave Mirbeau}}, ''La tête coupée'',}}
# {{au pluriel}} [[parfum|Parfum]]s ; [[toutes]] [[sorte]]s de [[bon]]nes [[senteur]]s.
#* ''Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des '''odeurs''' de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d'air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves. ''{{source|{{Citation/Francis Carco/Brumes/1935|42}}}}
Ligne 35 :
* [[en odeur de sainteté]], {{théol|nocat=1}} [[saintement|Saintement]]
::— ''Au commencement de 1821, les journaux annoncèrent la mort de M. Myriel, évêque de Digne, «surnommé monseigneur Bienvenu», et trépassé '''en odeur de sainteté''' à l’âge de quatre-vingt-deux ans.'' {{source|{{w|Victor Hugo}}, {{w|''Les Misérables''}}, I, 5, 4 ; 1862}}
* [[être en odeur de sainteté]],
* L’[[odeur de la poudre]], {{figuré|nocat=1}} Le [[combat]], la [[guerre]].
==== {{S|traductions}} ====
Ligne 67 :
* {{T|srn}} : {{trad--|srn|smeri}}
* {{T|sv}} : {{trad+|sv|doft}}
* {{T|cs}} : {{trad+|cs|vůně}}
* {{T|win}} : {{trad--|win|pąną́}}
{{trad-fin}}
| |||