« parisine » : différence entre les versions

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== {{langue|fr}} ==
=== {{S|étymologie}} ===
: De l’ancien français '''''parisine''''', « originaire de [[Paris]] »l’{{étyl|fro|fr|parisin||parisien}}, remis au goût du jour au XIX{{e}} siècle à Paris par [[w:Nestor Roqueplan|Nestor Roqueplan]] par analogie aux substances finissant en ''[[-ine]]''.
 
=== {{S|nom|fr}} ===
'''parisine''' {{pron|pa.ʁi.zin|fr}} {{f}} {{pluriel ?|fr}}
# {{vieilli|fr}} [[essence|Essence]] parisienne, [[concentré]] de [[Paris]].
#* ''Commes des fleurs qu’on a changées trop brusquement de climat, nos toilettes se fanent : l’air subtil de Paris leur manque. Peu à peu notre '''parisine''' s’évapore comme un parfum.'' ({{source|[[w:Georges Goursat|Georges Goursat]] dit SEM, ''Ronde de nuit'', 1923)}}
#* ''Cette petite d’Ormonde avait à coup sûr le diable au corps, mais surtout une cervelle fantasque, déconcertante, où passaient les plus inouïs caprices, où les idées dansaient, se heurtaient comme ces morceaux de verre multicolores qu’on agite au fond d’un cornet et qui forment d’étranges figures, où fermentait tellement la '''parisine''' —vous savez bien, la '''parisine''' dont Roqueplan donna jadis l’analyse— que le plus docte des membres de l’Institut eût perdu sa science et sa sagesse à vouloir en suivre les écarts et les pirouettes.'' ({{source|[[w:René Maizeroy|René Maizeroy]], ''Le frisson nouveau'')}}
#* ''On dit strychnine, quinine, nicotine, aniline. Je dis : '''parisine'''.'' ({{source|[[w:Nestor Roqueplan|Nestor Roqueplan]])}}
#* ''La '''parisine'''! Nestor Roqueplan l’a inventée cette '''parisine''' et nous en avons tous usé. La '''parisine''' c’est l’indéfinissable. Cela ne s’explique guère. Les chimistes du laboratoire municipal nous disent comment on fabrique l’essence de roses, mais ils ne nous donnent jamais l’essence même de la rose. Ainsi de la '''parisine'''. C’est un parfum aspiré dans l’air ambiant de Paris ; c’est une infiltration du sol même du boulevard parisien. Cela est subtil et exquis comme un arôme, cela est empoisonné comme du curare. C’est tout et ce n’est rien. C’est du Paris concentré, de l’extrait de Paris…'' ({{source|[[w:Jules Claretie|Jules Claretie]])}}
#* ''Et la liste ''[des spectacles scéniques proposés sur les grands boulevards à Paris]'' sera close avec le petit théâtre des Capucines, spécialiste en « '''parisine''' »'' {{source|{{w|Henri Duvernois}}, ''Le boulevard'', chapitre III ; Éditions Pierre Lafitte, collection Visages de Paris, Paris, 1927, page 44.}}
 
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=== {{S|voir aussi}} ===
* {{WP}}
 
=== {{S|références}} ===
* {{R:TLFi}}
 
== {{langue|frm}} ==
=== {{S|étymologie}} ===
:Féminin de ''{{lien|parisin|fro}}''
{{ébauche-étym|frm}}
 
=== {{S|nomadjectif|frm|flexion}} ===
# Parisienne.
#* ''Vauzelles affirme avoir été sauvé du naufrage par une afflation de '''parisine''' orthodoxalité''. {{source|[https://fr.wikisource.org/wiki/Auteur:Jean_de_Vauzelles Jean de Vauzelles], ''Théâtre de Françoise désolations sur le Trespas de la Tresauguste Loyse'', 1551, dans ''L’émergence littéraire des femmes à Lyon à la Renaissance 1520 - 1560'', Michèle {{smcp|Clément}}, Janine {{smcp|Incardona}}}}
 
=== {{S|références}} ===
* {{R:TLFiGodefroy}}
 
[[en:parisine]]