« Annexe:Prononciation/occitan » : différence entre les versions
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→Provençal : ceci concerne la morphologie et non la prononciation |
→Provençal : idem + imprécisions |
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Ligne 225 :
*Absence des allophones fricatifs (ou approximants) de [b], [d] et [g] (comme en nord-occitan).
*Maintien de l’opposition entre [v] et [b]<ref name="prov"/>
*Chute fréquente de consonnes finales,
*Sauf en rhodanien, fermeté du maintien de la prononciation [ɥ] de « ''u'' » dans le groupe « ''ue'' » : ''[[nuech]]'', ''[[fuec]]'' > [nɥe], [fɥe]<ref>Bec 1973, p. 50</ref>.
*Tendance générale au maintien de « n » final, avec nasalisation partielle de la voyelle antérieure : ''pan'' > [pãn], ''pichon'' > [pit͡ʃ.ˈũn], ''lapin'' > [laˈpĩn] contre [pa], [pit͡ʃˈu] en languedocien moyen. Ces finales peuvent être notées de différentes manières : ''pichon'' > [pit͡ʃˈũn], [pit͡ʃˈun], [pit͡ʃˈũᵑ].
*Nombreuses dipthongaisons absentes en languedocien : « [[mòrt]] » > [mwɔʁ]/[mweʁ][mwaʁ] ([mɔɾt] en languedocien général).
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*Devant les palatales [ɲ] (< ''nh'') et [j] (< ''lh''), [e] tend à se fermer en [i].
*Dans les mots composés, notamment dans les adverbes en ''[[-ment]]'', ''-a'' final atone du premier élément n’est généralement pas fermé en [o̞], contrairement au languedocien : ''[[normalament]]'' > [nuʁˌmalaˈmẽᵑ]/[nuʁˌmalaˈmɛ̃ᵑ] (contre [nuɾˌmalo̞ˈmen]).
*« e » (tonique ou atone) tend à s’ouvrir en [ɛ] dans de nombreux cas, notamment en position implosive devant nasale ou occlusive, de façon variable selon les parlers.
On retrouve plusieurs de ces traits en languedocien méridional (voir ci-dessus).
Ligne 249 ⟶ 248 :
====Provençal rhodanien====
*« ai »
*« au »
*« o » [u] postonique devient [ɔ] ou [e] :.
*Devant [ʁ] prétonique, [e] tend à s’ouvrir en [a] : .
Ligne 258 ⟶ 256 :
*''-ion'' est prononcé [jẽᵑ] : ''[[atencion]]'' : [atenˈsjẽᵑ]
*Entre Marseille, Istres et Aix, ''-in'' > [ẽᵑ] : ''[[matin]]'' > [ma.ˈtẽᵑ]
*Derrière [t͡ʃ] (< ''ch'') ou [d͡ʒ
*Tendance au rhotacisme de -l- intervocalique, moins systématique qu'en vivaro-alpin néanmoins.
====Niçois====
Le niçois présente des traits qui le rapprochent de l’occitan alpin et de l’italien. Il se distingue par :
*Le maintien de [-a] final atone, fermé en [ɔ]/[o] en provençal et la plus grande partie du domaine d’oc : Niça > [ˈni.sa].
*Tendance au maintien de certaines consonnes et groupes consonantiques finaux : ''[[caduc]]'' > [
*Comme en italien,
*Tendance à la fermeture de ''e'' en [ɛ] dans les syllabes fermées (y compris en position atone)<ref>Toscano 2011, p. 9</ref> : ''[[verdura]]'' > [vɛʁˈdyʁa]
*''-t'' final reste sensible dans les participes passés.
*Nombreuses diphtongaisons absentes en provençal
*[ɾ] et [r] sont remplacés par [ʁ] dans toutes les positions
▲*Nombreuses diphtongaisons absentes en provençal moyen (souvent communes avec le vivaro-alpin). [ɔ] donne généralement [wa] dans une diphtongue (on trouve quelques cas de [wɔ], notamment dans les monosyllabes). Certains occitanistes niçois notent ces diphtongues ''oa'' (même [wɔ]), contre la notation générale occitane ''ò''<ref>Toscano 2011, p. 10-11</ref>.
▲*[ɾ] et [r] sont remplacés par [ʁ] dans toutes les positions dans la plus grande partie du domaine.
===Gascon===
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