« gouine » : différence entre les versions

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=== {{S|étymologie}} ===
:{{siècle|XVII}}{{R|TLFi}} Étymon discuté et inconnu :
:# Mot normandpėrigourdin {{R|TLFi}}, féminin de ''{{lien|goy|fr}}, goyim'' « non-juif, chrétien ».
:# {{w|Auguste Creuzé de Lesser}}{{R|Littré}} tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique ''[[coinne]]'', « femme », l’anglais ''{{lien|queen|en}}'', « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :<br>« Quoiqu'en amour à la bonté j'incline,<br>Je n'en ai pas pour la reine Goïne ;<br>Et jusqu'à nous son nom un peu changé<br>Vint justement en proverbe érigé. » {{source|''La Table ronde'', 1810}}<br>
:# Auguste Scheler{{R|Scheler 1862}} soulignant que l'ancien français avait ''{{lien|godine|fr}}'' (sens identique), propose une racine ''god'' : le verbe ''[[godailler]]'' (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers ''[[gouailler]]'' (« s'amuser ») d'où ''[[gouaille]]''. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand {{w|Friedrich Christian Diez}}, n'est pas issue du latin ''[[gaudere]]'' (« jouir ») mais plutôt d'origine celte et se retrouve dans le gallois ''[[god]]'' (« luxure »), l'ancien français ''{{lien|godon|fro}}'' (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, ''[[godelureau]]''.
:# Une piste encore inexplorée par les étymologistes: l’{{étyl|ar|fr|mot=قينة|tr=[[qayna]]}}. La racine consonantique est presque la même: QN=GN. Le passage du k (le « ق -q » arabe n'a pas d’équivalent en français ni dans les autres langues romanes) au « g » peut s'expliquer par la règle de sonorisation (ou voisement) intervocalique, ce qui est illustré déjà à travers l'initiale des mots [[cahba]] et [[gaupe]]. Les différences vocaliques ne devraient pas compter, étant surtout affaire d'accent. Quant au sens, il faut voir le mot [[qayna]] pour en juger.
 
=== {{S|nom|fr}} ===
{{fr-rég|ɡwin}}