« serf » : différence entre les versions
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[[Fichier:Reeve and Serfs.jpg|vignette|Illustration médiévale de '''serfs''' au travail.]]
'''serf''' {{pron|sɛʁf|fr}} ou {{pron|sɛʁ|fr}} {{m}}
# {{histoire|fr}} [[homme|Homme]], [[femme]] [[attacher|attachés]] au [[domaine]] qu’ils [[cultiver|cultivent]] [[moyennant]] [[redevance]] au [[seigneur]] qui en [[est
#* ''Je suis riche, Hedwige, immensément riche, mais à la façon des seigneurs moldaves : riche de terres, de troupeaux, de '''serfs'''. Eh bien ! j’ai vendu au monastère de Hango pour un million de terres, de troupeaux, de villages.'' {{source|{{w|Alexandre Dumas}}, ''
#* ''[…], et la plupart d’entre eux, au XII{{e}} siècle surtout, sont encore des '''serfs''' : dans la commune de Senlis, fondée par le roi en 1173, l’évêque a encore des mainmortables ; […].'' {{source|{{w|Henri Sée}}, ''Les classes rurales et le régime domanial en France au Moyen Âge'', p. 283, V. Giard et E. Brière, 1901}}
#* ''Selon la coutume qui avait encore force de loi en Franche-Comté (et cela, disait Voltaire, est contradictoire avec le nom de cette province), il y avait des '''serfs''', c'est-à-dire des gens de mainmorte, dont la condition était de ne pouvoir disposer de leurs biens et de leur personne.'' {{source|{{w|René Vallery-Radot}}, ''La vie de Pasteur'', Hachette, 1900, Flammarion, 1941, p.6}}
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