« fluide » : différence entre les versions

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#* ''Ainsi que l'écrit Gaston Bachelard dans la conclusion de ''L'Eau et les rêves'', « L'eau est la maîtresse du langage '''fluide''', du langage sans heurt, du langage continu, continué, du langage qui assouplit le rythme, qui donne une matière uniforme à des rythmes différents. »'' {{source|Pierre-Albert Castanet, ''De l'impressionnisme de l’ouïe'', dans ''L’Impressionnisme, les arts, la fluidité'', sous la direction de Pierre-Albert Castanet,Frédéric Cousinié & Philippe Fontaine, Publication Univ Rouen Havre, 2013, p. 99}}
#* ''[…] :on peut opposer le style « brisé », haché des auteurs dits modernes au style '''fluide''' de ceux qui se veulent classiques, mais l'un et l'autre ont droit de cité. Le danger est cependant que l'abus de style devienne maniérisme au détriment de l'expression.'' {{source|Marie-Josèphe Berchoud, ''Le style et ses pièges'', éd. Archipoche, 2011}}
# DontQualifie un corps dont les [[molécule]]s ont si peu d’[[adhésion]] entre elles qu’elles [[tendre|tendent]] à se [[séparer]], en parlant des [[corps]] [[liquide]]s ou [[gazeux]].
#* ''— un effet hydrodynamique moyen, obtenu à plus forte vitesse avec un lubrifiant beaucoup plus '''fluide''', induit un maximum plus prononcé de e1 vers la périphérie du contact ;<br>— enfin, pour une opération réalisée avec le lubrifiant '''fluide''' précédent à une vitesse dix fois plus faible, l'effet hydrodynamique devient négligeable : […].'' {{source|Eric Elder, ''Tribologie de l’emboutissage'', notice B 7 535, éditions Techniques de l'Ingénieur, s.d., p. 23}}
#* ''L’air et l’eau sont des corps, des substances '''fluides'''.''
#* ''Le mercure est '''fluide'''.''
#* ''Cette encre n’est pas assez '''fluide''', est trop '''fluide'''.''
# {{sexualité|fr}} Qualifie un genre qui se joue de l'[[assignation]] entre genre [[masculin]] et genre [[féminin]].
#* ''Au demeurant, on peut se demander si le genre straight n'est pas un peu daté. Aujourd'hui, si le genre persiste en Occident, ce n'est pas sous la figure d'un genre comme il faut, mais plutôt sous celle d'un genre '''fluide''', d'un genre qui joue de l'indétermination, de la confusion parfois, du mélange des genres le plus souvent.'' {{source|Clotilde Leguil, ''L'être et le genre: Homme/Femme après Lacan'', Presses Universitaires de France, 2015 }}