« cochon qui s’en dédit » : différence entre les versions

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m rectification : sauf erreur, rien de probant dans le DAF8 mais, par contre, cité dans le DAF9, aux entrées « cochon » et « dédire »
m quand un tweet et un wiktionnariste tiers (non dénoncé) s'en mêlent...
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'''cochon qui s’en dédit''' {{pron|kɔ.ʃɔ̃ ki s‿ɑ̃ de.di|fr}}
# Se dit pour marquer la [[conclusion]] d’une [[affaire]], un [[engagement]], etc., celui qui ne [[respecter]]ait pas la [[parole]] donnée serait [[indigne]] de [[respect]].
#* ''— Eh bien ! écoutez ça, je veux faire quelque chose… Oui, nom de Dieu ! si l’on vote la route, je donne mon terrain pour rien. <br /> Cette déclaration stupéfia les autres. Jésus-Christ et Bécu eux-mêmes, malgré leur ivresse, levèrent la tête. Il y eut un silence, on le regardait comme s’il fût devenu brusquement fou ; et lui, fouetté par l’effet produit, les mains tremblantes pourtant de l’engagement qu’il prenait, ajouta : <br /> — Il y en aura bien un demi-arpent… '''Cochon qui s’en dédit''' ! C’est juré !'' {{source|1={{w|Émile Zola}}, ''{{w|La Terre (Zola)|La Terre}}'', [[s:La Terre/Première partie/4|Première partie, chap. IV]]. Éd. G. Charpentier, 1895 (1<sup>re</sup> éd. : 1887).}}
#* ''Pendant près de cinq heures, ces enfants ont goûté les licences du jeudi. L’une fit la malade, l’autre vendit du café à une troisième, maquignonne, qui lui céda ensuite une vache : « Trente pistoles, bonté ! '''Cochon qui s’en dédit''' ! »'' {{source|1={{w|Colette}}, ''{{w|La Maison de Claudine}}'', chapitre [[s:La Maison de Claudine/4|« La Petite »]]. Éd. J. Ferenczi et fils, 1922.}}
#* ''— Comme ça, ça peut aller. Vous avez bien dit mille francs ? <br /> — Et dix cartouches. <br /> — '''Cochon qui s’en dédit''', fit-il, et il se cracha dans la paume droite qu’il fritta contre celle de son autre main.'' {{source|1={{w|Paul Vialar}}, [https://books.google.fr/books?id=YucQAQAAIAAJ&q=%22cochon+qui+s%E2%80%99en+d%C3%A9dit%22 ''Le Roman des oiseaux et bêtes de chasse'', p. 183]. Éd. Flammarion, 1964.}}
#* ''Le patron donnait des arrhes et crachait par terre en disant « '''cochon qui s’en dédit''' » ; en cas de dédit du patron celui-ci perdait ses arrhes et si c’était l’ouvrier il devait rendre le double de la somme reçue.'' {{source|Claude Rivals, ''Pierre Roullet, meunier angevin'', 2004}}