« tragédie » : différence entre les versions

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== {{langue|fr}} ==
=== {{S|étymologie}} ===
: {{date|lang=fr|Ca 1300}} Du {{étyl|la|fr|mot=tragoedia}}, du {{étyl|grc|fr|τραγῳδία|tragôidía|tragédie}}, de {{polytonique|{{lien|τράγος|grc}}|trágos|[[bouc]]}} et {{polytonique|{{lien|ᾠδή|grc}}|ôidế|chant, poème chanté}}. D’où le sens « chant du bouc », désignant le chant rituel qui accompagnait le [[sacrifice]] du bouc aux fêtes de [[Dionysos]] à l’époque archaïque{{réf|1}}{{réf|2}}.
 
=== {{S|nom|fr}} ===
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'''tragédie''' {{pron|tʁa.ʒe.di|fr}} {{f}}
# {{théâtre|fr}} Pièce de [[théâtre]] qui offre une action [[héroïque]] et met en scène des [[personnage]]s [[illustre]]s. Elle excite la [[terreur]] et la [[pitié]], et se termine par la [[mort]] ou un quelconque autre [[destin]] [[pathétique]] des principaux personnages.
#* ''Platon, le divin Platon, n'était en verve que lorsqu'il était en pointe de vin. Ennius ne travaillait jamais à son poème héroïque, que Bacchus ne l'eût réconforté, et Alcée n'écrivait ses '''tragédies''' que lorsqu'il était ivre.'' {{source|C. de Méry, ''Histoire générale des proverbes, adages, sentences, apophtegmes'', vol. 3, Paris : chez Delongchamps, 1829, p. 165}}
#* ''L’individu doit être transformé en quelque chose d’impersonnel ; voilà ce que se propose la '''tragédie''' ; elle veut qu’il désapprenne l’épouvante qu’inspirent à chacun la mort et le temps ; car dans le moment le plus fugitif de son existence il peut lui arriver quelque chose de saint qui l’emporte infiniment sur toute espèce de lutte et de souffrance ! Et c’est là ce qui s’appelle avoir le sentiment tragique.'' {{source|Nietzsche, ''Richard Wagner à Bayreuth'', trad. Baumgartner, 1877}}
#* ''Je demande quelque chose qui m’exalte, qui m’enlève aux misères de ce monde !<br/>Et Pécuchet, porté à l’idéal tourna Bouvard, insensiblement vers la '''Tragédie'''.<br/>Le lointain où elle se passe, les intérêts qu’on y débat et la condition de ses personnages leur imposaient comme un sentiment de grandeur.<br/>Un jour, Bouvard prit ''Athalie'', et débita le songe tellement bien, que Pécuchet voulut à son tour l’essayer. […]<br/>Ce qui leur plaisait de la '''Tragédie''', c’était l’emphase, les discours sur la Politique, les maximes de perversité.'' {{source|Flaubert, ''Bouvard et Pécuchet'', 1881}}
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=== {{S|références}} ===
*{{R:ÚJČ}}
{{clé de tri|tragedie}}