« patois » : différence entre les versions

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#* ''Les '''patois''' sont les derniers débris des innombrables dialectes qui constituaient la langue parlée dans l'ancienne France. C'est par ces restes, tout informes et défigurés qu'ils soient, que l'on peut acquérir encore une certaine connaissance des intonations et de l'accent qui caractérisaient ce vieux et pittoresque langage.'' {{source|Louis-Pierre Gras, ''Dictionnaire du patois forézien'', 1683}}
#* ''La population de Saint-David […] parlait un curieux '''patois''' anglais plein d'expressions maritimes.'' {{source|{{w|Alain Gerbault}}, ''À la poursuite du soleil''; tome 1 : ''De New-York à Tahiti'', 1929}}
#* ''Une autre corvée est la tournée des poubelles, des équevilles en '''patois''' de la Croix-Rousse.'' {{source|Patrick Lemoine, ''Droit D'Asiles'', p.page 103, Odile Jacob, 1998}}
#* ''Dans le village, on parlait '''patois''', le morvandiau. Il m'est arrivé d'entendre des gens élever le morvandiau au rang de langue, mais c'est trop pour lui ; ce n'est qu'un '''patois''', variant d'un village à l'autre, n'ayant pas de grammaire propre, ni de littérature écrite, sauf quelques sketches comiques.'' {{source|Jacqueline Périn, ''Devenir grande'', L'Harmattan, 2003, p.page 65}}
#* ''Au lieu de votre joli '''patois''' dont on comprend toujours quelque chose, c’est une langue que le diable a inventée que l’on parle là-bas et qui n’a pas moins de quatre dialectes très différents.'' {{source|extrait d’une lettre envoyée à Esprit Requien par Prosper Mérimée en 1836}}
#* ''Vouloir écrire le '''patois''' tel qu’il se prononce, c’est-à-dire en retranchant toutes les lettres qui ne se font point sentir, cela est bon pour une langue de sauvage qui n’a ni passé ni tradition aucune.'' {{source|Louis Moutier, ''Orthographe des dialectes de la Drôme'', 1886}}
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#* ''Si apperceus venir de la forest une merveilleuse cyngesse grande et layde sans comparaison, et la suyvoient tant de cinges que sans nombre ; et pour ce à celle fois, si je fuz esbahy, ce n'est pas merveille ; car ilz faisoient contenance en leur '''patois''' de moy mettre à mort.''
# [[patelin|Patelin]], [[village]], [[pays]].
#* ''Plusieurs femmes y alloient ''[écouter un prédicateur]'' curieusement de nuict et de jour, qui se garnissoient en leurs '''patois''' ''[en leurs localités]'' de pierres, cendres, cousteaulx et autres ferremens et bastons, pour frapper ceux qui lui voudroient nuire ou empescher sa dicte predication'' {{source|''Chronique scand. de Louis XI'', p.page 396}}
 
==== {{S|dérivés autres langues}} ====