« offusquer » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 11 :
#* ''Des maladies pestilentielles désolaient de plus les Gaulois campés dans des bas-fonds, au milieu d'un cercle d'éminences et sur un terrain brûlant, que tant d'incendies avaient imprégné d'exhalaisons enflammées, et où le moimdre vent les '''offusquait''' de poussière et de cendre.'' {{source|''Histoire romaine de {{w|Tite-Live}}'', traduction de [[w:Jean-Baptiste Dureau de La Malle|M. Dureau de Lamalle]], revue par [[w:François Noël|M. Noël]], 1{{re}} décade, tome 3, Paris : chez Guiguet & Michaud, & chez H. Nicolle, 1810, p. 179}}
#* ''Les passions obscurcissent l’entendement de quelque manière qu'elles le troublent : elles l’'''offusquent''' en élevant autour de lui des nuages, ou en s’interposant entre lui et la vérité.'' {{source|{{w|François Guizot}}, ''Dictionnaire universel des synonymes de la langue française'', tome 2 (I-Z), Paris : chez Didier, 1850, p. 153}}
#* ''[…] ; d'où il suit que le foyer, au lieu de représenter un point, est réellement un espace d'une certaine étendue, et que l'image principale, celle qui se produit à l'endroit où se réunissent le plus de rayons, '''est''' ''comme'' '''offusquée''' par une multitude d'autres images qui rendent la vision confuse.'' {{source|{{w|Émile Littré}} & [[w:Charles Philippe Robin|Charles Robin]] , « ''Abberration'' », dans le ''Dictionnaire de médecine, de chirurgie, de pharmacie, des sciences accessoires et de l'art vétérinaire'', d'après le plan suivi par [[w:Pierre-Hubert Nysten|Nysten]], 12{{e}} édition refondue, Paris : chez J.-B. Baillière et fils, 1865, p. 4}}
#* ''Le soleil m’'''offusque''' les yeux. — Une trop grande clarté '''offusque'''.''
#* ''Les vapeurs du vin '''offusquent''' le cerveau, les passions '''offusquent''' la raison, etc.,'' Les vapeurs du vin troublent le cerveau, les passions troublent la raison, etc.''
# {{figuré|fr}} [[choquer|Choquer]], [[déplaire]], donner de l’[[ombrage]], toucher quelqu'un dans son orgueil.