« sauvage » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
complément
Ligne 236 :
#* ''Cependant, le caractère vraiment ornemental et architectural des armoiries, qui ne tolérait pas une représentation des objets sous leur forme parfaitement naturelle, se conserva […] jusqu’au milieu du 16{{e}} [siècle]. Depuis, les bonnes traditions allèrent s’affaiblissant, jusqu’au 19{{e}} qui a été témoin de la décadence complète de cet art vénérable, dont il semble qu’on eût oublié même les principes les plus élémentaires. Les armoiries qui offrirent le spectacle écœurant de lions pleins de mansuétude dont l’attitude chancelante fit supposer qu’ils étaient pris de vin, de '''sauvages''' minés par la phtisie ou bien se pavanant en petits-maîtres sauf le costume, d’aigles à l’air de serins de canarie, de casques en forme de melon ou de bonnet de nuit, inondèrent le monde.'' {{source|Johannes Baptist {{smcp|Rietstap}}, ''Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason'', tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884}}
#* ''Les écrivains de ce temps […] attribuaient aux prolétaires des sentiments fort analogues à ceux que les explorateurs du {{siècle2|XVII}} et du {{siècle2|XVIII}} siècles avaient attribués aux '''sauvages''' : bons, naïfs et désireux d’imiter les hommes d’une race supérieure.'' {{source|{{nom w pc|Georges|Sorel}}, ''Réflexions sur la violence'', Chap. VII, ''La Morale des producteurs'', 1908, p. 323}}
#* ''Quand la hutte a été finie, elle l’a trouvée si jolie qu’elle nous a proposé de jouer aux '''sauvages''', rien que pour avoir le plaisir de dormir dessous.'' {{source|{{w|Colette Vivier}}, ''La maison des petits bonheurs'', 1939, éd. Casterman Poche, page 227.}}
# {{term|Spécialement}} {{Canada|fr}} {{désuet|fr}} {{péjoratif|fr}} {{injurieux|fr}} Appellation par laquelle on désignait les [[Amérindien]]s autrefois.
#* ''« Je suis juste assez âgé pour me souvenir des débuts de la télévision canadienne […] Il n’y avait que trois heures de diffusion, en soirée, mais dès 17 heures, les gens s’assoyaient devant l’écran pour regarder le “'''sauvage'''” (la mire de {{w|Radio-Canada}}). Et ils s’émerveillaient ! »'' {{source|''{{w|L’Actualité}}'', 26 juillet 2006}}