« prunelle » : différence entre les versions

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→‎Dérivés : +"sel de prunelle"
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# [[sorte|Sorte]] de [[petit]]e [[prune]] [[sauvage]] et [[âpre]], [[fruit]] du [[prunellier]] ([[w:Prunus spinosa|Prunus spinosa L]].). {{cf|lang=fr|plosse}}
# [[liqueur|Liqueur]] faite avec ce [[fruit]].
# {{anatomie|fr}} La [[pupille]] de l’œil, ou bien la pupille entourée de l’[[iris]], le tout formant un [[disque]] de couleur distinct du blanc de l’œil, qui s’[[orienter|oriente]] vers ce qu’il [[fixer|fixe]] du [[regard]].
# {{anatomie|fr}} [[pupille|Pupille]] de l’œil.
#*''Bithies, sorcières fameuses chez les Scythes. Pline dit qu’elles avaient le regard si dangereux, qu’elles pouvaient tuer ou ensorceler ceux qu’elles fixaient. Elles avaient à l’un des yeux la '''prunelle''' double, l’autre prunelle était marquée de la figure d’un cheval.'' {{source|Collin de Plancy, 1863, ''Dictionnaire infernal'' (6ème édition), « [[s:Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Bithies|Bithies]] »}}
#*''l’œil, dont la foiblesse ne pouvant supporter le trop grand éclat de la lumière de l’air, la '''prunelle''' se resserre, devient fort petite, et par-là perd beaucoup de sa force ; mais au contraire, dans les lieux sombres, la même '''prunelle''' s’élargit, et acquiert de la force à proportion de son étendue : ce qui fait qu’elle reçoit beaucoup de lumière, et qu’on peut voir des objets qu’on ne pouvoit distinguer auparavant lorsqu’elle étoit resserrée.'' {{source|Leonardo da Vinci, ''Traité élémentaire de la peinture'', Deterville (édition 1803), [[s:Traité élémentaire de la peinture/110|Chapitre 110 : ''Pourquoi on ne peut distinguer la couleur et la figure des corps qui sont dans un lieu qui paroît n’être point éclairé'']]}}
#*''PUPILLE, […] qui signifie la même chose que ce qu’on appelle communément '''prunelle''', est une petite ouverture dans le milieu de l’uvée & de l’iris de l’œil, à-travers de laquelle les rayons de lumiere vont se briser dans le crystallin, & de-là se peindre sur la rétine & former ainsi la vision.'' {{source|Louis de Jaucourt, 1751, ''L’Encyclopédie'' (1ère édition), « [[s:L’Encyclopédie/1re édition/PUPILLE|PUPILLE]] »}}
#*''M. Petit avoit promis de parler un jour […] de l’excentricité naturelle de la '''prunelle''' au centre de l’iris dont parle Galien sous le titre de ''mutatio pupillæ de loco'' ; & de l’accidentelle, dont parle Arnaud de Villeneuve ; mais M. Petit n’a point exécuté ces deux promesses.'' {{source|Louis de Jaucourt, 1751, ''L’Encyclopédie'' (1ère édition), « [[s:L’Encyclopédie/1re édition/PRUNELLE|PRUNELLE]] »}}
#*''En ce qui concerne la '''prunelle''', ou la pupille, elle n’est autre chose que l’ouverture transversalement elliptique dans le cheval, comme dans tous les animaux herbivores, percée dans le milieu de la cloison qui résulte de la portion flottante de la choroïde, c’est-à dire, de l’uvée & de l’iris.'' {{source|Amilhon & Thorel, 1786, ''Cours complet d’agriculture'', « [[s:Cours d’agriculture (Rozier)/ŒIL|ŒIL]] »}}
#*''l’œil, dont la foiblesse ne pouvant supporter le trop grand éclat de la lumière de l’air, la '''prunelle''' se resserre, devient fort petite, et par-là perd beaucoup de sa force ; mais au contraire, dans les lieux sombres, la même '''prunelle''' s’élargit, et acquiert de la force à proportion de son étendue : ce qui fait qu’elle reçoit beaucoup de lumière, et qu’on peut voir des objets qu’on ne pouvoit distinguer auparavant lorsqu’elle étoit resserrée.'' {{source|Leonardo da Vinci, ''Traité élémentaire de la peinture'', Deterville (édition 1803), [[s:Traité élémentaire de la peinture/110|Chapitre 110 : ''Pourquoi on ne peut distinguer la couleur et la figure des corps qui sont dans un lieu qui paroît n’être point éclairé'']]}}
# {{anatomie|fr}} [[iris|Iris]] de l’œil.
#*''M. Lacarelle relevait ses longues moustaches gauloises et roulait ses '''prunelles''' de faïence bleue'' {{source|Anatole France, 1897, ''L’Orme du mail'', [[s:L’Orme du mail/XI|Chapitre XI]]}}
#*''Bithies, sorcières fameuses chez les Scythes. Pline dit qu’elles avaient le regard si dangereux, qu’elles pouvaient tuer ou ensorceler ceux qu’elles fixaient. Elles avaient à l’un des yeux la '''prunelle''' double, l’autre prunelle était marquée de la figure d’un cheval.'' {{source|Collin de Plancy, 1863, ''Dictionnaire infernal'' (6ème édition), « [[s:Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Bithies|Bithies]] »}}
#*''Comme la lune au fond du lac qui la reflète,<br
/>Votre '''prunelle''', où brille une humide paillette,<br
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/>Forgeant quelque soleil dans le fond de son temple,<br
/>Dieu, l’ouvrier jaloux !'' {{source|Théophile Gautier, 1845, ''España'', [[s:España/Les Yeux bleus de la montagne|Les Yeux bleus de la montagne]]}}
#*''M. Lacarelle relevait ses longues moustaches gauloises et roulait ses '''prunelles''' de faïence bleue'' {{source|Anatole France, 1897, ''L’Orme du mail'', [[s:L’Orme du mail/XI|Chapitre XI]]}}
# {{désuet|fr}} Sorte d’[[étoffe]].
#* ''Il […] jouissait peut-être plus qu’elle des œillades que les curieux lançaient sur ses petits pieds chaussés de brodequins en '''prunelle''' puce, […].'' {{source|{{Citation/Honoré de Balzac/La Femme de trente ans/1855}}}}