« mythogramme » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 11 :
#* ''Dans les temps historiques, la traduction spatiale du développement d'une action conduit du '''mythogramme''' au pictogramme et aux diverses formes de signes linéarisés qui sont caractéristiques de l'écriture.'' {{source|André Leroi-Gourhan, ''L'art pariétal: langage de la préhistoire'', Éditions Jérôme Millon, 1992, page 260}}
#*'' Il m'est apparu intéressant de rebondir sur le concept de '''mythogramme''' appliqué par Pierre Fresnault-Deruelle à la bande dessinée. ''La orilla'' ne peut être un '''mythogramme''' ''stricto sensu'', puisque dès lors qu'il y a linéarisation de symboles, il n'y a plus de '''mythogramme'''. Nous sommes plutôt du côté des ''écritures'' puisqu'il y a une émission linéaire.'' {{source|Viviane Alary, « ''La bande dessinée sous le signe d'Hécate et de la Sphinge'' », dans ''Mythe et bande dessinée'', sous la direction de Viviane Alary & ‎Danielle Corrado, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2006, page 491}}
#*''Il existe, en quelque sorte, entre le contenu des figures de l’art paléolithique, celui des figures des Dogons d’Afrique ou des peintures sur écorces des Australiens, par rapport au dispositif de notation linéaire, la même distance qui existe entre le mythe et le récit historique. Mythologie et graphisme multidimensionnel sont d’ailleurs normalement coïncidents dans les sociétés primitives et si j’osais user du strict contenu des mots, je serais tenté d’équilibrer la ‘mytho–logie’ qui est une construction pluridimensionnelle reposant sur le verbal par une ‘mythographie’ qui en est le strict correspondant manuel.'' {{source|André {{smcp|Leroi-Gourhan}}, André. ''Le Geste et la Parole'', tome 1 : ''Technique et Langage''., Albin Michel., Paris: Albin Michel, 1964, p.page 272}}
 
==== {{S|traductions}} ====