« dévot » : différence entre les versions

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#* ''Padre Pugnaccio, le crâne hors du capuce, montait les escaliers du dôme Saint-Pierre, entre deux '''dévotes''' enveloppées de mantilles, […].'' {{source|{{w|Aloysius Bertrand}}, ''[[s:Gaspard de la nuit|Gaspard de la nuit]]'', 1842}}
#* ''Le curé de Melotte […] n’était plus craint. Ses foudres de carton, ses tonnerres lointains, l’évocation des bûchers infernaux, la promesse des félicités paradisiaques dans un éden, somme toute, passablement morne et fort problématique, ne faisaient plus guère frémir que quelques vieilles '''dévotes''' et les gosses de neuf à onze ans […].'' {{source|{{w|Louis Pergaud}}, ''[[s:Le Sermon difficile|Le Sermon difficile]]'', dans ''{{w|Les Rustiques, nouvelles villageoises}}'', 1921}}
#* ''Les '''dévotes''' prient, en regardant çà et là autour d’elles, l'œil vague, à demi endormies. Leurs mâchoires gourdes vont leur train et les têtes se dandinent. Agitant des clochettes qu'on ne voit pas, elles ruminent des prières plus sèches que la fougère l'automne ; un moment je me crois dans une étable le soir.'' {{source|{{nom w pc|Marcel|Jouhandeau}}, ''{{w|Chaminadour}}'', Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, pages 231-232.}}
# Celui qui fait consister la [[religion]] dans les [[pratique]]s [[extérieur]]es du [[culte]].
#* ''Il n’avait pas la ressource ordinaire des '''dévots''' de cette époque superstitieuse, dont la plupart expiaient, par des largesses faites aux Églises, les crimes dont ils s’étaient rendus coupables, amortissant de cette manière leurs terreurs par l’idée de l’expiation et du pardon ; […].'' {{source|{{Citation/Walter Scott/Ivanhoé/1820}}}}