« exhalaison » : différence entre les versions

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# {{didactique|fr}} Ce qui s’[[exhaler|exhale]] d’un [[corps]].
#* ''Des maladies pestilentielles désolaient de plus les Gaulois campés dans des bas-fonds, au milieu d'un cercle d'éminences et sur un terrain brûlant, que tant d'incendies avaient imprégné d’'''exhalaisons''' enflammées, et où le moindre vent les offusquait de poussière et de cendre.'' {{source|''Histoire romaine de {{w|Tite-Live}}'', traduction de [[w:Jean-Baptiste Dureau de La Malle|M. Dureau de Lamalle]], revue par [[w:François Noël|M. Noël]], 1{{re}} décade, tome 3, Paris : chez Guiguet & Michaud, & chez H. Nicolle, 1810, p. 179}}
#* ''Puis des vents chauds, l’'''exhalaison''' d’une nuit d’été faisaient Paris comme une bête hurlante, avec des sueurs et des yeux fous, et qui soufflait son haleine jusqu’à en défaillir.'' {{source|{{nom w pc|Charles-Louis|Philippe}}, ''Bubu de Montparnasse'', 1901, réédition Garnier-Flammarion, page }}
#* ''Une tiédeur extraordinaire soufflait dans ce caveau qui répandait aussi un singulier parfum où revenait, dans un souvenir de terre humide, un relent de cire chaude ; mais c’était là, si l’on peut dire, le fond, le canevas même de la senteur, […]. C’était une '''exhalaison''' mystérieuse et confuse, comme la crypte même […].'' {{source|{{nom w pc|Joris-Karl|Huysmans}}, ''[[s:La Cathédrale/IV|La Cathédrale]]'', Plon-Nourrit, 1915.}}
#* ''Au détour d'un sentier une charogne infâme <br/>Sur un lit semé de cailloux,<br/>Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,<br/>Brûlante et suant les poisons,<br/>Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique<br/>Son ventre plein d’'''exhalaisons'''.'' {{source|{{nom w pc|Charles|Baudelaire}} ; ''Une Charogne'' ; dans ''{{w|Les Fleurs du Mal}}''.}}