« ruthène » : différence entre les versions
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'''ruthène''' {{pron|ʁy.tɛn|fr}} {{mf}}
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#* ''Né Andrew Warhola, dernier-né à la santé fragile d’une famille immigrée '''ruthène''' miséreuse (leur village se trouve aujourd’hui en Slovaquie, où a été créé un petit Musée Warhol), timide maladif et homosexuel moqué, il est devenu l’artiste le plus riche et le plus célèbre du pays.'' {{source|Nathaniel {{pc|Herzberg}}, « Impossible d’échapper à Andy Warhol », ''Le Monde.fr'', « Le Monde culture et idées », 19 juillet 2012}}
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#* ''L’abandon progressif de la langue '''ruthène''' (blanc ruthène et ukrainien) par les élites du pouvoir, à la fin du {{pc|xvi}}{{e}} siècle et surtout au XVIIe siècle, est un processus qui fut très bien décrit dans la thèse d’Antoine Martel.'' {{source|Daniel {{pc|Beauvois}}, « Le multipalimpseste des cultures lituano-ruthènes : variations sur le mineur et le majeur », ''Slavica'' numéro 20, page 200}}
# {{désuet|fr}} relatif à l’[[ukrainien]].
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#* ''Ce processus a commencé lors d’une conférence internationale en novembre 1992, et a trouvé son aboutissement en janvier 1995, avec l’annonce officielle d’une langue '''ruthène''' codifiée pour la Slovaquie, annonce qui accompagnait la publication d’un code grammatical, orthographique et terminologique, et de manuels scolaires.'' {{source|Paul Robert {{pc|Magocsi}}, « Une nouvelle nationalité slave : les Ruthènes de l’Europe du Centre-Est », ''Revue des études slaves'', tome 69, fascicule 3, 1997, page 421}}
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{{fr-rég|ʁy.tɛn}}
'''ruthène''' {{pron|ʁy.tɛn|fr}} {{mf}}
# {{histoire|fr}}
#* ''On comptait 22,000 archers '''ruthènes''' dans l’armée commandée par Betultich ou Bituit, roi des Arvernes, qui, 121 ans avant l’ère chrétienne, fut vaincue par Quintus Fabius Maximus au confluent de l’Isère et du Rhône.'' {{source|A. {{pc|Hugo}}, ''France pittoresque'', tome 1, Paris, 1835, page 201, s.v. Aveyron}}
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'''ruthène''' {{pron|ʁy.tɛn|fr}} {{m}}
# [[langue|Langue]] [[slave]], ancêtre du [[russe]], de l'[[ukrainien]] et du [[biélorusse]] (code ISO <code>[[rue#conv|rue]]</code>). {{note}} Cette langue, aujourd’hui éteinte, est régulièrement confondue avec le [[rusyn]] qui désigne un groupe de langues ou dialectes parlés en [[Slovaquie]], [[Ukraine]], [[Pologne]] et [[Roumanie]] ([[rusyn carpathique]]) ou en [[Voïvodine]], province de [[Serbie]] ([[rusyn pannonien]] ou [[rusnak]]).
# {{désuet|fr}}
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#* ''Le 24 décembre 2012, la Transcarpatie a cependant accordé au '''ruthène''' le statut de langue officielle.'' {{source|Laurent {{pc|Geslin}} et Sébastien {{pc|Gobert}}, « À la recherche de la nation ruthène », ''Le Monde diplomatique'', avril 2013}}
#* ''Aujourd’hui, Aharon Appelfeld est un écrivain israélien qui écrit en hébreu, mais il a commencé par parler une demi-douzaine d’autres langues : l’allemand de ses parents, le yiddish de ses grands-parents, le '''ruthène''' des domestiques, le roumain de l’État.'' {{source|Natalie {{pc|Levisalles}}, « Les silences du jeune Aharon », ''Libération.fr'', 30 septembre 2004}}
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