« lie-de-vin » : différence entre les versions

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#* ''Ils se faisaient des joies de courir la campagne équivoque et jolie qui borde la ville, les rues où les cabarets, couleur '''lie de vin''', sont ombragés par des acacias, les chemins pierreux où les orties croissent au pied des murs, les petits bois et les champs sur lesquels s’étend un ciel fin que raient les fumées des usines.'' {{source|{{nom w pc|Anatole|France}}, ''{{ws|Le Lys rouge/Texte entier|Le Lys rouge}}'', 1894, réédition Le Livre de Poche, page 289}}
#* ''Mme Berliac fut très aimable; elle avait des verrues et une tache '''lie-de-vin''' sur la joue gauche [...].'' {{source|{{w|Jean-Paul Sartre}}, ''[[w:Le Mur (Sartre)|L'enfance d'un chef]]'', 1938}}
#* ''Les nuages devinrent bleu sombre. Ils étaient entassés au bord de l’horizon. Enfin, ils prirent une teinte violette, puis '''lie-de-vin''' qui attira tous les regards.'' {{source|{{nom w pc|Jean|Giono}}, ''Le hussard sur le toit'', 1951, réédition Folio Plus, page 275}}
#* ''Tout tremblant, sa face ronde marquée d’une tache '''lie-de-vin''', le prévôt restait muet.'' {{source|{{w|Maurice Druon}}, ''{{w|Les Rois maudits}},'' tome 2, « La Reine étranglée »}}
#* ''À regarder de près, le reste de l’arbuste est tout aussi improbable : de larges fleurs '''lie-de-vin''' aux pétales arrondis, des fleurettes orange ou crème aux dents pointues.'' {{source|{{w|Philippe Delerm}}, ''La sieste assassinée'', Gallimard, coll. Folio, 2001, page 88}}