« cédille » : différence entre les versions

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#*''La '''cédille''' s’utilise sous le ''c'' pour noter le son {{graphie|{{pron|s|fr}}}} devant ''a'', ''o'' et ''u''.''
#* ''La '''''Cédille''''' est une virgule qu’on met sous le C, pour montrer que cette lettre se prononce comme la lettre S, dans ce mot ci et semblables : ''leçon''.'' {{source|Roch-Ambroise {{pc|Sicard}}, ''Manuel de l’enfance'', 1797}}
 
« C’est un mot espagnol ''cedilla'', c’est-à-dire “petit z”, diminutif de ''zeta'', sixième lettre de l’alphabet à l’origine de l’araméen ''zêta'' (qu’on appela ensuite “petit c” à cause de la forme) (...). Un imprimeur appelé Geoffroy Tory l’emprunta à la langue espagnole, en 1531 ou 1532. (...) C’est à lui qu’on doit aussi les accents et l’apostrophe1 et l’utilisation plus répandue du caractère romain. Son ''Livre d’heures'' en 1525 fut un des chefs-d’oeuvre du livre décoré de la Renaissance. Dans le livre ''Champ fleury'', il expose ses idées sur la grammaire, l’orthographe, l’écriture et la typographie. » (J. Mercier, ''Les plaisirs de la langue française...'', p. 204)
 
#* ''Herbin s’exprimait avec un correction parfaite, n’omettait aucun accord. On eût dit que tout en parlant, il barrait exactement les t, plaçait les accents sans en omettre un seul, mettait le point sur les i, n’oubliait aucune '''cédille''', et exposait en italiques les mots importants. Dans ce milieu d’étrangers il triomphait modestement et rougissait un peu, pour marquer le coup, quand Desposoria faisait une faute de français.'' {{source|{{w|Jules {{pc|Supervielle}}}}, ''Le voleur d’enfants'', Gallimard, 1926, collection Folio, pages 91-92}}
#* ''Et les '''cédilles''', ça ressemblait à rien ces zigouigouis, quant au verbe avoir qui s’accordait tantôt avec le complément d’objet direct tantôt pas, c’était un cauchemar.'' {{source|Akli {{pc|Tadjer}}, ''Alphonse'', Jean-Claude Lattès, 2005}}