« posséder » : différence entre les versions

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'''posséder''' {{pron|pɔ.se.de|fr}} {{t|fr}} {{conj|grp=1|fr}} {{lien pronominal}}
# [[avoir|Avoir]] à [[soi]], en son [[pouvoir]] ; avoir la [[propriété]] ou la [[possession]] de.
#* ''On peut être marri, ou plutôt s’attrister du bien d'autrui, à cause que nous ne l'avons pas & que nous souhaiterions le '''posséder''' aussi bien que lui ''[…] {{source|Vincent {{pc|Houdry}}, ''La Bibliothèque des prédicateurs'', vol. 3, § 5, 3{{e}} éd., 1733, p.page 598}}
#* ''Aucun riche ne '''possède''' plus que moi ce vieux chêne de Fontainebleau ou ce tableau du Louvre. Et ils sont plus à moi qu’au riche si je sais mieux en jouir.'' {{source|{{nom w pc|Anatole|France}}, ''Monsieur Bergeret à Paris'', ch.chapitre XVII, 1901}}
#* ''Il y avait beaucoup, beaucoup de monde et tous m’admiraient parce que je suis maintenant riche à millions. Tous les millions que je '''possède''' je les ai mis dans un grand coffre, sous le tombeau de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle.'' {{source|{{nom w pc|Raymond|Queneau}}, ''{{w|Les Derniers Jours}}'', Gallimard, collection Blanche, 1936}}
#* ''Il y a très peu d'années encore, la faux, la faucille, la binette et la houe constituaient l’essentiel de l’outillage du paysan, qui '''possédait''' également et généralement une sulfateuse à main pour traiter sa vigne en limite de parcelles.'' {{source|Fabienne Wateau, ''Partager l'eau: Irrigation et conflits au nord-ouest du Portugal'', Éditions de la Maison des sciences de l’homme/CNRS éditions, 2013, p.page 192}}
# Avoir en [[propre]].
#* ''Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de '''posséder''' sa propre « façon de barillerie » qu’on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency.'' {{source|Gérard {{pc|Boutet}}, ''La Belle Ouvrage'', Éditions de Borée, 2003, p.page 151}}
# {{par ext|fr}} [[doter|Être doté]], en parlant d’[[attribut]]s.
#* ''Une blonde qui '''possédait''' des nichons et une nuque inoubliables a cru bon de venir rompre le silence de l’écran par une chanson où il était question de sa solitude.'' {{source|{{nom w pc|Louis-Ferdinand|Céline}} [Louis Ferdinand {{pc|Destouches}}], ''{{w|Voyage au bout de la nuit}}'', Denoël et Steele, Paris, 1932, éd. 1942, p.page 159}}
#* ''Chaque hôpital '''possédait''' une tisanerie ; celle—ci dépendait de l’infirmerie du fort ; on y descendait par un petit escalier.'' {{source|Germaine {{pc|Mailhé}}, ''Déportation en Nouvelle-Calédonie des communards et des révoltés de la Grande Kabylie (1872-1876)'', L’Harmattan, 1995, p.page 163}}
#* ''Mais Estivareilles est surtout connu pour '''posséder''' plusieurs « menhirs christianisés », et il nous faut combattre une légende, celle de l’origine préhistorique de ces pierres levées.'' {{source|''Histoire des communes de l'Allier'', tome 2 : ''Arrondissement de Montluçon'', ouvrage dirigé par André Leguai, Éditions Horvath, 1986, p.page 270}}
# {{par ext|fr}} [[être|Être]] [[titulaire]], [[parler|en parlant]] des [[emploi]]s, des [[honneur]]s, des [[qualité]]s.
#* '''''Posséder''' un emploi, une charge. '''Posséder''' des honneurs, des dignités.''
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#* ''Il '''possédait''' si bien la carte des fossiles du département qu'il ne donnait jamais un coup de piochon sans exhumer un spécimen rare.'' {{source|{{Citation/Jean Rogissart/Passantes d’Octobre/1958|70}}}}
# [[prendre|Prendre]] par les [[passion]]s, des [[sentiment]]s qui [[maîtriser|maîtrisent]] l’âme, qui l’[[agiter|agitent]] et l’[[égarer|égarent]].
#* ''Pour les hommes de Chronos, l’avoir d’un passé ne saurait être analogue à l’avoir des choses ; bien que mort et irretrouvable, ou plutôt parce que mort et irretrouvable, notre passé nous '''possède''' plus que nous ne le possédons ''[…] {{source|Micheline {{pc|Sauvage}}, ''Le Cas Don Juan'', 1953, p.page 102}}
#* ''La passion '''possède''' cet homme. Il '''est possédé''' d’un fol orgueil, d’une ambition démesurée. Quelle rage, quelle fureur vous '''possède''' ?''
# ''(Sens faible)'' Posséder quelqu'un : l'avoir chez soi et jouir de sa compagnie.
#* ''On nous a annoncé que l'Empereur venait de passer avec l'Amiral presque à la porte de ''Plantation-House'', et un des convives nous dit alors avoir eu la bonne fortune de le '''posséder''' ce matin même chez lui pendant trois quarts d'heure.'' {{source|{{w|Emmanuel de Las Cases}}, ''Mémorial de Sainte-Hélène'', Deuxième année, « Lundi 1er janvier 1816 au mercredi 3 » ; Edito Service S.A., Genève, s.d., vol. II, p.page 311.}}
# {{lexique|religion|fr}} [[s’emparer|S’emparer]] du [[corps]] et de l’[[âme]] d'une personne, en parlant du [[démon]].
#* ''Vous ne savez donc pas qu’elle '''est possédée''' du génie Maimoun, fils de Dimdim, qui est devenu amoureux d’elle ?'' {{source|''XLVII{{e}} nuit'', in ''{{w|Les Mille et Une Nuits}}'', traduction {{nom w pc|Antoine|Galland}}, 1704}}
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# {{pronl|fr}} [[être|Être]] [[maître]] de son [[esprit]], de ses [[passion]]s, de ses [[mouvement]]s, ne pas se [[laisser]] [[troubler]] par les [[circonstance]]s [[fâcheux|fâcheuses]].
#* ''C’est un homme froid et sage qui '''se possède''' toujours. - Il ne '''se possède''' pas, il est toujours hors de lui-même. - C’est un orateur qui '''se possède''' et ne se trouble pas.''
#* ''Des maisons se présentèrent à droite et à gauche. Pouvait-on appeler ça un village ? Autrefois, dans le temps, il avait dû y avoir une place avec de gros pavés, des maisons tout autour ; une place close et '''se possédant'''. La route nationale avait tout éventré et tout emporté.'' {{source|{{w|Jules Romains}}, ''{{ws|Les Copains/Chapitre 3|Les Copains}}'', 1922, réédition Le Livre de Poche, page 90}}
 
==== {{S|dérivés}} ====