« procrastination » : différence entre les versions

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#* ''Il semblerait que, dans l’affaire turque, le président n’échappe pas à la '''procrastination''' ambiante. Cette pathologie consiste à tout remettre à plus tard.'' {{source|[[w:Le Point|''Le Point'']], 23 décembre 2004}}
#* ''« Plusieurs manufacturiers cherchent à rendre difficiles les conditions d’obtention des rabais pour justement susciter la '''procrastination''' chez le consommateur. »'' {{source|[[w:Le Devoir|''Le Devoir'']], 15-16 avril 2006}}
#* ''Et puis ce garage qui ne sert à rien, dont les planches commencent à se disjoindre, quand me déciderai-je à en faire une chambre d’amis ? Mais même le remords léger de toute cette '''procrastination''' diluée depuis tant d’années fait partie du plaisir.'' {{source|{{w|Philippe Delerm}}, ''Le trottoir au soleil'', Gallimard, 2011, collection Folio, page 71}}
#* ''Peut-être l’habitude que j’avais prise de garder au fond de moi certains désirs, désir d’une jeune fille du monde comme celles que je voyais passer de ma fenêtre suivies de leur institutrice, et plus particulièrement de celle dont m’avait parlé Saint-Loup, qui allait dans les maisons de passe, désir de belles femmes de chambre, et particulièrement celle de Mme Putbus, désir d’aller à la campagne au début du printemps revoir des aubépines, des pommiers en fleurs, des tempêtes, désir de Venise, désir de me mettre au travail, désir de mener la vie de tout le monde, peut-être l’habitude de conserver en moi sans assouvissement tous ces désirs, en me contentant de la promesse faite à moi-même, de ne pas oublier de les satisfaire un jour, peut-être cette habitude, vieille de tant d’années, de l’ajournement perpétuel, de ce que M. de Charlus flétrissait sous le nom de '''procrastination''', était-elle devenue si générale en moi qu’elle s’emparait aussi de mes soupçons jaloux et, tout en me faisant prendre mentalement note que je ne manquerais pas un jour d’avoir une explication avec Albertine au sujet de la jeune fille (peut-être des jeunes filles, cette partie du récit était confuse, effacée, autant dire indéchiffrable, dans ma mémoire), avec laquelle — ou lesquelles — Aimé l’avait rencontrée, me faisait retarder cette explication.'' {{source|[[w:Marcel Proust|Marcel {{smcp|Proust}}]], ''La Prisonnière'', in ''À la recherche du temps perdu'', t. III, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 594}}