« frérot » : différence entre les versions

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→‎Français : étymologie, définitions, citations
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== {{langue|fr}} ==
=== {{S|étymologie}} ===
:{{siècle|lang=fr|XVI}} {{composé de|frère|-ot|lang=fr|m=1}}.
: Dérivé de ''[[frère]]'' et ''[[-ot]]''.
 
=== {{S|nom|fr}} ===
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'''frérot''' {{pron|fʁe.ʁo|fr}} {{m}} {{équiv-pour|une femme|sœurette}}
# {{familier|fr}} {{affectueux|fr}} [[petit frère|Petit frère]], [[frangin]].
#* ''Je l’ai quasiment vu grandir comme un '''frérot''' (jeune frère) ; il n’y avait pas de plus laid gars dans toute la paroisse ; mais aussi c’était la meilleure créature du bon Dieu.'' {{source|''{{w|Revue des deux Mondes}}'', 1850}}
#* ''Le plus ou le moins dans le cynisme inquiétait peu cet homme'' [Jean du Barry] ''qui disait au jeu : « Je m’en f.... Je ne perds rien, c’est le '''{{pc|frérot}}''' qui paiera. » Le '''frérot''' se nommait Louis XV ;'' [...] {{source|Léon de Labessade, ''Les ruelles de XVIII{{e}} siècle'', tome II, Edouard Rouveyre, Paris, 1879, page 267}}
# {{lexique|catholicisme|fr}} Nom donné aux [[franciscain]]s qui s'étaient [[émanciper|émancipés]] des règles édictées par {{w|François d’Assise}}.
#* ''Elle veut obliger Jacques à chanter la romance du Triste Chevalier. Mais le '''frérot''' résiste, se fâche. Déjà se lève en lui l’orgueil d’un petit homme'' [...] {{source|''La Lecture, magazine littéraire : romans, contes, nouvelles'', volume 35, 1896, page 195}}
# {{lexique|catholicisme|fr}} {{péjoratif|fr}} [[religieux|Religieux]] sans importance, [[moinillon]].
#* ''C’est chose vilaine & deshonneste, qu’un peuple si fort & constant, induit seulement par un petit '''frerot''' de moine , se revolte de la religion laquelle Christ & les Apostres nous ont baillée,'' [...] {{source|{{nom w pc|Johannes|Sleidanus}}, ''Histoire de l’estat de la religion et république sous l’empereur Charles V'', chez Jean Crespin et Nicolas Barbier, 1557, page 44}}
## {{lexique|catholicismeen particulier|fr}} Nom donné aux [[franciscain]]s qui s'étaients’étaient [[émanciper|émancipés]] des règles édictées par {{w|François d’Assise}}.
# {{Algérie|fr}} {{familier|fr}}, {{péjoratif|fr}} Membre ou partisan des {{w|Frères musulmans}}.
#* ''Ce refus de prendre parti de la part de la population s’explique aussi par le fait que la fracture passe à l’intérieur des familles : chacune d’elles a son « flic » et son « '''frérot''' ».'' {{source|Rémy Leveau (dir.), ''L’Algérie dans la guerre'', Complexe, Bruxelles, 1995, page 149}}
#* ''- Brahim Boudar a été l’un des principaux artisans d’octobre 1988. A incendié les Galeries algériennes à Kouba, les souks El-Fellah de Chéraga et Boufarik.<br>- Il était '''frérot''', à l’époque ?''{{source|{{nom w pc|Yasmina|Khadra}}, ''Morituri'', éditions Baleine, 1997, page 73}}
#* ''L’ennemi juré du '''frérot''', du barbu et donc de ces bombes ambulantes que sont les désespérados montés au maquis.'' {{source|{{nom w pc|Hinde|Taarji}}, ''30 jours en Algérie, journal d’une Marocaine'', Eddif, Casablanca, 1998, page 109}}
 
==== {{S|traductions}} ====