« Θούριον » : différence entre les versions

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[[File:Italie antique, partie méridionale.png|right|vignette|'''Θούριον''' figure sous le nom de Thurii (Col. Copia).]]
{{polytonique|'''Θούριον'''|Thoúrion}} {{pron|tʰǒː.ri.on|grc}} {{n}}
# {{lexique|Antiquité|grc}} {{localités|grc|d’Italie|de Grande-Grèce|de Lucanie}} {{term|toponyme}} {{lien|Thurium|fr}}, ou {{lien|Thourioï|fr}}, {{lien|Thourion|fr}}, {{lien|Thurion|fr}}, {{lien|Thuriae|fr}}, {{lien|Thurii|fr}}, {{lien|Thouries|fr}}, {{lien|Thuries|fr}}.
[[File:Italie antique, partie méridionale.png|Vignette|right]]
#* ''Κατὰ τοὺς ὑποκειμένους καιρούς {ἐπ᾿ ἄρχοντος δ᾿ Ἀθήνησι Καλλιμάχου συνῳκίσθη}. Καὶ μετὰ βραχὺ μετασταθεῖσα εἰς ἕτερον τόπον προσηγορίας ἑτέρας ἔτυχε, κτιστῶν γενομένων Λάμπωνος καὶ Ξενοκρίτου τοῦτον τὸν τρόπον. Οἱ γὰρ τὸ δεύτερον ἐκπεσόντες ἐκ τῆς πατρίδος Συβαρῖται πρέσβεις ἔπεμψαν εἰς τὴν Ἑλλάδα πρὸς Λακεδαιμονίους καὶ Ἀθηναίους, ἀξιοῦντες συνεπιλαβέσθαι τῆς καθόδου καὶ κοινωνῆσαι τῆς ἀποικίας. Λακεδαιμόνιοι μὲν οὖν οὐ προσέσχον αὐτοῖς, Ἀθηναῖοι δὲ συμπράξειν ἐπαγγειλάμενοι, δέκα ναῦς πληρώσαντες ἀπέστειλαν τοῖς Συβαρίταις, ὧν ἡγεῖτο Λάμπων τε καὶ Ξενόκριτος· ἐκήρυξαν δὲ κατὰ τὰς ἐν Πελοποννήσῳ πόλεις κοινοποιούμενοι τὴν ἀποικίαν τῷ βουλομένῳ μετέχειν τῆς ἀποικίας. Ὑπακουσάντων δὲ πολλῶν καὶ λαβόντων χρησμὸν παρὰ τοῦ Ἀπόλλωνος, ὅτι δεῖ κτίσαι πόλιν αὐτοὺς ἐν τούτῳ τῷ τόπῳ, ὅπου μέλλουσιν οἰκεῖν μέτριον ὕδωρ πίνοντες, ἀμετρὶ δὲ μᾶζαν ἔδοντες, κατέπλευσαν εἰς τὴν Ἰταλίαν, καὶ καταντήσαντες εἰς τὴν Σύβαριν ἐζήτουν τὸν τόπον, ὃν ὁ θεὸς ἦν προστεταχὼς κατοικεῖν. Εὑρόντεςδὲ οὐκ ἄπωθεν τῆς Συβάρεως κρήνην ὀνομαζομένην Θουρίαν, ἔχουσαν αὐλὸν χάλκεον, ὃν ἐκάλουν οἱ ἐγχώριοι μέδιμνον, νομίσαντες εἶναι τοῦτον τὸν τόπον τὸν δηλούμενον ὑπὸ τοῦ θεοῦ περιέβαλον τεῖχος, καὶ κτίσαντες πόλιν ὠνόμασαν ἀπὸ τῆς κρήνης '''Θούριον'''.'' {{source|Diodore de Sicile, ''Ἱστοριών Βιβλιοθήκη'', {{nobr|Livre XII}}, 10.}}
#*: A l’époque à laquelle nous touchons, sous l’archontat de Callimaque, la ville de Sybaris fut encore une fois relevée et transportée peu de temps après dans un autre emplacement; en même temps ses fondateurs, Lampon et Xénocrite, lui donnèrent un autre nom, ainsi qu’on va le voir. Les Sybarites, expulsés une seconde fois de leur patrie, envoyèrent en Grèce des députés pour prier les Lacédémoniens et les Athéniens de les aider à rentrer dans leur pays et de prendre part à leur colonie. Les Lacédémoniens s’y refusèrent ; mais les Athéniens décrétèrent des secours : ils équipèrent dix navires et les envoyèrent aux Sybarites, sous le commandement de Lampon et de Xénocrite ; ils firent proclamer par des hérauts, dans toutes les villes du Péloponnèse, que chacun serait libre de faire partie de cette colonie. Beaucoup de monde se rendit à cet appel. L’oracle d’Apollon, qu’on avait consulté, répondit qu’il fallait fonder une ville dans un endroit où l’on devait boire de l’eau avec mesure, et où l’on pouvait manger sans mesure. Débarqués en Italie, les nouveaux colons se rendirent à Sybaris, et cherchèrent l’emplacement que le dieu leur avait désigné. Ils trouvèrent, non loin de Sybaris, une source appelée Thuria : elle s’écoulait par un tuyau d’airain, que les indigènes nommaient un « médimne ». Ce fut là le lieu qu’ils crurent avoir été indiqué par l’oracle. Ils l’entourèrent donc d’un mur et construisirent une ville qu’ils appelèrent ''Thurium'', du nom de la source. {{source|''La Bibliothèque historique de Diodore de Sicile'', traduction de Ferdinand Hoefer, {{nobr|t. II}}, Hachette, Paris, 1865.}}