« Projet:Flexions du finnois/Survol des règles » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Sanakko (discussion | contributions)
Sanakko (discussion | contributions)
 
Ligne 335 :
|-
!Gradation inverse
| liipuu'''t'''e → liipuu'''tt'''een
| mielipipyy'''d'''e → mielipipyy'''t'''een
|-
|}
 
(▲ est-ce que je peux trouver une paire minimale pour la gradation inverse? puute vs pyyde ça s'en rapproche...)
 
Deux choses à noter:
Ligne 349 ⟶ 347 :
* La gradation de longueur est productive, tandis que la gradation de qualité autre ne l'est plus. Conséquence: certains emprunts ont un grade fort et un grade faible (tel qu'attendu), d'autres échappent à la gradation (malgré le fait que les conditions phonologiques pour la gradation soient remplies; il n'y a donc qu'un grade de consonne, celui qu'on trouve dans la FNS).
** Exemple concret: ''robotti'' («robot») et ''auto'' («automobile») sont deux emprunts. Le premier alterne puisqu'il est question d'une gradation de longueur; ''robo'''tt'''i'' → ''robo'''t'''in''. Le deuxième n'alterne pas, puisqu'il serait question d'une gradation de qualité autre; ''au'''t'''o'' → ''au'''t'''on'', PAS ''au'''d'''on''.
 
La section suivante est un inventaire des types précis de gradation consonantique qu'on rencontre, avec un exemple par type. L'exemple sert à illustrer et suit l'ordre FNS → forme génitive singulière.
 
== Gradation classique ==
 
'''Longueur'''
 
* tt → t
** matto → maton («tapis»)
* pp → p
** anoppi → anopin («belle-mère»)
* kk → k
** (bbkukkabkukan («fleur»)
* (gg → g)
 
(On rencontre aussi bb → b et gg → g, mais juste parmi des verbes qui sont aussi des emprunts, donc je crois que ça peut être ignoré pour comprendre la flexion des noms; à vérifier, mais à priori c'est très marginal. Cette note ne tient pas compte de la direction et elle est identique dans les deux sections.)
Qualité
 
'''Qualité'''
 
* t → d
** mato → madon («ver»)
* p → v
** ktapa∅⁓v⁓jtavan («manière»)
* k → ∅ ⁓ j (/j/) ⁓ v (/ʋ/) ⁓ ' (/ʔ/)
** loka → loan («boue»)... c'est le cas par défaut, et le plus commun, en ce qui concerne la gradation de k.
** aika → ajan («temps»)... k → j est moins commun que k → ∅, mais en fait c'est un peu trompeur de séparer les deux. Ce qui se passe, c'est que k disparaît, puis un i qui le précédait devient une glissante, i → j. Donc on peut schématiser le cas de figure avec la règle '''ik → j''', et remarquer que c'est le résultat de deux phénomènes phonologiques qui s'appliquent l'un après l'autre.
** puku → puvun («habit»)... k → v est rare et ne s'applique que dans l'environnement 'uku' et 'yky'.
** vaaka → vaa'an («balance»)... c'est rare aussi, ça ne s'applique que quand on rencontre VVkV, où V = même voyelle partout. Donc ça ne s'applique pas à ruoka (→ ruoan («nourriture»)) parce que les voyelles diffèrent.
* mp → mm (/mː/)
** lampi → lammen («étang»)
* nt → nn (/nː/)
** ranta → rannan («rive»)
* lt → ll (/lː/)
** kulta → kullan («or»)
* rt → rr (/rː/)
** nk (/ŋk/)sortonnsorron (/ŋː/«persécution»)
* nk (/ŋk/) → ng (/ŋː/)
** sanko → sangon («seau»)
 
(On ne rencontre pas le problème de prévisibilité unidirectionnelle dans les cas de gradation de qualité classique, contrairement aux cas de gradation de qualité inverse.)
compléter avec exemples précis pour chaque + note à propos de bb/gg + note à propros de l'environnement phonologique qui conditionne k → ∅⁓v⁓j
 
== Gradation inverse ==
 
'''Longueur'''
idem qu'au-dessus; changer direction et trouver exemples précis
 
* t → tt
** liite → liitteen («pièce jointe»)
* p → pp
** raape → raappeen («râpure»)
* k → kk
** lääke → lääkkeen («médicament»)
 
(On rencontre aussi bb → b et gg → g, mais juste parmi des verbes qui sont aussi des emprunts, donc je crois que ça peut être ignoré pour comprendre la flexion des noms; à vérifier, mais à priori c'est très marginal. Cette note ne tient pas compte de la direction et elle est identique dans les deux sections.)
 
'''Qualité'''
 
* d → t
** tiede → tieteen («science»)
* v → p
** viive → viipeen («délais»)... mais attention, parce qu'il y a aussi des cas où v demeure v, comme toive → toiveen («voeu»). Ça mène à une généralisation où des mots qui ont v → p acceptent aussi v → v, donc pour viive, on rencontre aussi viiveen.
* ∅ → k
** rae → rakeen («grêle»)
** (v ⁓ ' → k sont impossibles étant donnés les conditions concernant les voyelles nécessaires; j → k est possible mais je ne trouve pas d'exemple.)
* (ggmmgmp)
** (techniquement, c'est possible, mais je ne trouve pas d'exemple.)
* nn → nt
** varmenne → varmenteen («certificat»)
* ll → lt
** mielle → mielteen («image mentale»)
* rr → rt
** murre → murteen («dialecte»)
* (ng → nk)
** (techniquement, c'est possible, mais je ne trouve pas d'exemple.)
 
(Attention! Parfois on rencontre le grade faible dans la FNS et la forme génitive; c'est une complication aux mots où on a une gradation de qualité inverse. J'ai inclus une note et un exemple pour v → p mais ça ne s'arrête pas là. C'est un problème de prévisibilité unidirectionnelle. Quand la racine a un grade fort et certaines conditions s'appliquent, certaines flexions prennent le grade faible: donc viive → viipeen.
 
MAIS il y aussi des cas où la racine ressemble à un grade faible, et la consonne reste identique dans tout le paradigme, comme toive → toiveen; il n'y a en fait aucune mutation, mais on ne peut pas le prédire en regardant la FNS. On ne prédire ce qui se produira qu'en regardant la racine!
 
C'est un peu embêtant à expliquer clairement, mais en gros, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il n'y a qu'une règle p → v, plus précisément [racine avec p] → [flexion avec v], et cette règle peut s'appliquer de manière classique, auquel cas on a p → v = [FNS avec p] → [flexion avec v]... et elle peut s'appliquer de manière inverse, auquel cas on a aussi p → v = [racine avec p] → [FNS avec v]... que je présente comme v → p parce que v correspond à la FNS, et la FNS est la vedette, ce qui fait en sorte qu'on peut l'utiliser comme base automatiquement définie, et c'est probablement pratique d'intégrer la FNS à un programme de flexion automatique. Mais la base réelle est la racine, qui est parfois distincte de la FNS, et du point de vue phonétique, il n'y a aucune règle qui transforme v; il n'y a qu'une règle qui transforme p, mais pas toujours aux mêmes endroits dans le paradigme. Les endroits dans le paradigme où il y a un grade fort en direction classique, sont les endroits où il y a un grade faible dans la direction inverse.)
 
▲ Cette dernière note est probablement difficile à suivre. Elle serait plus compréhensible avec un tableau, ou plusieurs tableaux, qui illustrent la distribution des gradations dans les paradigmes. Il faut la réécrire ou au moins l'éditer.
 
= Autres propriétés (nombre de syllabes, qualité de la syllabe finale) =