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Dans la [[Heimskringla|Saga du Roi Olaf Tryggvason]], d’après les ordres de ce dernier, afin de prouver leur piété, les gens doivent insulter et ridiculiser les déités majeures des païens quand ils sont nouvellement convertis au christianisme. Les déités nordiques telle [[Freyja]] sont finalement rendues démoniaques conformément aux enseignements de l'autorité chrétienne<ref>W. A. Craigie, ''Religion of Ancient Scandinavia'' (1914)</ref> <ref>T. Kendrick, ''History of the Vikings'' (1930), p.349, 350.</ref>.
[[Image:Sejdmen.jpg|left|250px|thumb|Historiquement, durant la [[Christianisation]] de la [[Norvège]], le roi [[Olaf Tryggvason]] usait de moyens élaborés pour tuer ceux qui refusaient le [[Christianisme en Scandinavie|christianisme]].]]
Les [[Vikings]] avaient l’obligation d’abandonner leurs anciennes croyances. « L’Église n’autorise pas d’autres dieux, qu’elle considère comme des démons et des forces du Mal. [[Freyja]], la grande [[Déesse]] des Vikings, symbole de la fécondité, fut pour l’Église un objet de ridicule et de mépris. » <ref>Jean Renaud, ''Les Dieux des Vikings'', Éditions Ouest France {{ISBN 2.7373.1468.02|9782737314681}} sept 96, page 190</ref>
Il est clair qu’il ne reste plus grand-chose des croyances [[nordiques]] anciennes, l’explication tient dans Le prologue de la [[Gylfaginning]] du plus fameux et talentueux auteur [[Snorri Sturluson]], en effet nous puisons dans ses écrits la quasi-totalité des croyances nordiques. Extrait du prologue dans l’Edda de Snorri, s’adressant aux jeunes [[Scalde]]s : ''il ne faut pas oublier ou mettre en doute ces récits et dépouiller alors l’art scaldique, des anciennes [[kenningar]] qu’ont employées les grands [[Scalde]]s. Toutefois les chrétiens n’ont pas à croire aux [[dieux]] [[païens]] ou à la véracité de ces écrits. <ref>Régis Boyer, Yggdrasill, la religion des anciens Scandinaves, édition Payot, P36 ISBN 978-2-228-90165-9</ref> '' Régis Boyer conclut : « Voilà qui donne à penser quant à l’attitude profonde des auteurs ».<ref>Régis Boyer, ''Les Sagas islandaises'', Payot, ISBN 978-2-228-90164-2, p122</ref>
 
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Nous pourrions conclure, au conditionnel évidemment car nous ne sommes sûr de rien, que la Bataille ultime pourrait être en fait une réécriture de la Bataille éternelle.<ref>Régis Boyer, ''Yggdrasill, la religion des anciens Scandinaves'', édition Payot, page 141, ISBN 978-2-228-90165-9 </ref>.
 
Nous savons également que les auteurs chrétiens ([[évhémérisme|évhéméristes]]) <ref>Régis Boyer « l’Islande médiévale », Guide des belles lettres, ISBN 2-251-41014-7 p 111, 112 </ref> qui ont réécrit tous les textes Nordiques païens, déconsidéraient et vilipendaient les dieux païens <ref>Jean Renaud, ''Les Dieux des Vikings'', Éditions Ouest France {{ISBN 2.7373.1468.02|9782737314681}} sept 96, page 190</ref> pour en faire de simples mortels, magiciens [[asiatiques]], venus de [[Troie]].<ref>Régis Boyer, ''L’Islande médiévale'', Guide des belles lettres, ISBN 2-251-41014-7, pp. 202, 211</ref>
 
=== Extrait de l’ouvrage évoquant les deux batailles ===