« Laocoon » : différence entre les versions

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: {{siècle|XVI}} Du grec ancien [[Λαοκόων]], ''Laokóôn'' « celui qui comprend le peuple », de [[λαός]] ''laos'' « peuple » et [[κοέω]] ''koêô'' « entendre, comprendre »<!-- François-Joseph-Michel Noël, ''Dictionnaire historique des personnages célèbres de l’Antiquité'', Paris, 1806 a [[κέω]] ''keô'', « couper », une opinion minoritaire -->.
: Du grec ancien [[Λαοκόων]], « Laokóôn ».
 
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# {{mythol|fr|myt=grecque}} Un [[prêtre]] [[Troyen]], fils du [[roi]] [[Priam]] et d’[[Hécube]], ou de [[Capys]] et de [[Thémisté]], ou d’[[Anténor]], ou d’[[Acœtès]] selon les [[auteur]]s. Il était prêtre d’[[Apollon]], d’autres disent de [[Poséidon]]. Suivant [[Virgile]], il chercha [[vainement]] à [[dissuader]] les Troyens de [[recevoir]] dans leur [[ville]] le [[cheval]] de [[bois]] que les [[Grec]]s avaient laissé sur le [[rivage]] ; il osa même lancer un [[dard]] contre les [[flanc]]s de cette [[machine]]. À l’instant, deux [[énorme]]s [[serpent]]s sortis de [[Ténédos]] ou de l’[[île]] de [[Calydna]], abordèrent rapidement à la côte, et étouffèrent Laocoon et ses deux enfants, [[Éthron]] et [[Mélanthus]], qu’on nomme aussi [[Antiphas]] et [[Thymbræus]].<!-- Les mythologues ne s’accordent pas sur la cause de cette affreuse catastrophe ; dans l’Énéide, le prêtre d’Apollon succombe pour avoir frappé le cheval d’un fer sacrilège ; Servius attribue le courroux du dieu à ce que Laocoon avait osé consommer son mariage avec Antiope devant ses autels ; Hygin à ce qu’il s’était marié contre l’ordre de l’oracle. Une dernière tradition dit, enfin, que Poséidon, outragé par Laomédon, et furieux contre les Troyens, assouvit une partie de sa haine sur Laocoon et sa famille. Quoi qu’il en soit, le récit de Quintus de Smyrne vient compliquer encore ces légendes populaires : Laocoon, arrêtant le cheval, s’attire le courroux de Minerve, qui le frappe de cécité. Il n’en continue pas moins à prévenir ses concitoyens contre la perfide invention des Grecs ; alors, pour le punir, la déesse fait apparaître deux énormes serpents qui étouffent les fils de Laocoon, sans que le malheureux père puisse leur être d’aucun secours. --> [[Lycophron]], qui place la [[scène]] de cette [[catastrophe]] dans le temple d’Apollon, donne aux serpents les noms de [[Charibée]] et de [[Porcé]].
#* ''Les mythologues ne s’accordent pas sur la cause de la mort de '''Laocoon''' ; dans l’Énéide, le prêtre d’Apollon succombe pour avoir frappé le cheval d’un fer sacrilège ; Servius attribue le courroux du dieu à ce que '''Laocoon''' avait osé consommer son mariage avec Antiope devant ses autels ; Hygin à ce qu’il s’était marié contre l’ordre de l’oracle. Une dernière tradition dit, enfin, que Poséidon, outragé par Laomédon, et furieux contre les Troyens, assouvit une partie de sa haine sur Laocoon et sa famille. Quoi qu’il en soit, le récit de Quintus de Smyrne vient compliquer encore ces légendes populaires : '''Laocoon''', arrêtant le cheval, s’attire le courroux de Minerve, qui le frappe de cécité. Il n’en continue pas moins à prévenir ses concitoyens contre la perfide invention des Grecs ; alors, pour le punir, la déesse fait apparaître deux énormes serpents qui étouffent les fils de '''Laocoon''', sans que le malheureux père puisse leur être d’aucun secours.'' {{source|1=Eduard Adolf Jacobi, [http://books.google.ca/books?id=CiPNzlDFMWIC&pg=PA276&hl=fr ''Dictionnaire mythologique universel''], Librairie de Firmin Didot Frères, Paris, 1846, traduction de l’allemand par Thomas Bernard}}
 
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* [[Laocoontide]]
 
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