Arabe modifier

Lettre modifier

ة \t, h, Ø\ (Isolée ة, médiane ـتـ, finale ـة)

  1. tāʾ marbūṭa, variante du ت (t), marquant le suffixe ـَةٌ (-@ũ).
Transcription : h et t / Ø / h / .

Notes modifier

  • La lettre se boucle comme un ه (ou ـه), mais sa valeur nominale est un ت , ce qui est marqué par les deux points. Elle est toujours précédée d'un fatha ـَ (-a), généralement non transcrit puisqu'implicite.
  • La lettre n'apparaît sous cette forme qu'en finale de mot. Lorsque ce mot est suivi d'un suffixe, ce qui la met en position « médiane », elle retrouve sa valeur réelle en étant remplacée par ـَتـ.
    غُرْفَةٌ (Rurf@ũ) (une chambre) donne ainsi غُرْفَتِي (Rurfatî) (ma chambre) avec le suffixe ـِي () (de moi).
  • Lorsque les désinences sont prononcées, en arabe classique ou formel, le suffixe se prononce /.at/, et est suivi des désinences casuelles habituelles, -u/-un, -i/-in ou -a/an au singulier, etc.
  • En expression courante, seul le a se fait sentir et la consonne n'est pas prononcée. Cette disparition du t n'est cependant pas possible quand le mot est suivi d'un complément de nom, comme جَامِعَة بَيْرُوت (jâmi3@ bayrût_), l'université de Beyrouth, où le t doit être prononcé. En position de pause elle est prononcée ah.
  • Dans une orthographe moins rigoureuse, la lettre perd souvent ses deux points et apparaît sous la forme d'un ه (h), notamment en Égypte ou au Soudan.
  • Dans les emprunts, le tāʾ marbūṭa est le plus souvent rendu par une finale at (sourate), et (minaret), ah (Allah), a (baraka) ou e (calife).

Voir aussi modifier