Français modifier

Étymologie modifier

Du latin Taprobane.

Nom propre modifier

Taprobane \ta.pʁo.ban\ féminin invariable

  1. (Antiquité) Ancien nom du Sri Lanka.
    • Les anciens, à savoir, Pomponius-Mela, Strabon, Pline & Ptolomée, ont donné des descriptions si peu ressemblantes de Taprobane, que plusieurs habiles gens ont douté, si l’île de Taprobane de Pline étoit la même que celle de Ptolomée. — (« Taprobane », dans L’Encyclopédie, 1751)
    • […] la tradition ne nous a conservé que la mémoire de la submersion de la Taprobane, terre située dans le voisinage de la zone torride, et par conséquent trop éloignée pour avoir influé sur cette séparation des continents vers le nord. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Des époques de la Nature, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 1315)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Latin modifier

Étymologie modifier

Du grec ancien Ταπροβάνη, Taprobánē[1].

Nom propre modifier

Cas Singulier
Nominatif Taprobane
Vocatif Taprobane
Accusatif Taprobanen
Génitif Taprobanes
Datif Taprobanae
Ablatif Taprobane

Tāprŏbănē \Prononciation ?\ féminin

  1. (Géographie) Sri Lanka.
    • Taprobanen alterum orbem terrarum esse diu existimatum est Antichthonum appellatione. ut insulam liqueret esse Alexandri Magni aetas resque praestitere. Onesicritus, classis eius praefectus, elephantos ibi maiores bellicosioresque quam in India gigni scripsit, Megasthenes flumine dividi, incolasque Palaeogonos appellari, auri margaritarumque grandium fertiliores quam Indos. Eratosthenes et mensuram prodidit, longitudinis VII stadium, latitudinis V, nec urbes esse, sed vicos DCCL. incipit ab Eoo mari inter ortum occasumque solis Indiae praetenta et quondam credita XX dierum navigatione a Prasiana gente distare, mox, quia papyraceis navibus armamentisque Nili peteretur, ad nostrarum navium cursus VII dierum intervallo taxata. — (Pline, Naturalis Historia)
      Taprobane a été longtemps regardée comme un autre monde, sous le nom de terre des Antichthones. Au siècle et aux expéditions d’Alexandre le Grand on doit savoir qu’elle est une île. Onésicrite, commandant de sa flotte, a écrit que les éléphants y sont plus grands et plus belliqueux que dans l’Inde ; Mégasthène, qu’elle est partagée par un fleuve, que les habitants sont appelés Paléogones, et que leur pays est plus abondant en or et en grosses perles que celui des Indiens. Érastosthène a même donné la mesure de cette île, 7.000 stades, en long et 5.000 en large, ajoutant qu’elle n’a point de villes, mais qu’elle renferme 700 bourgs. Elle commence à la mer Orientale, s’étendant en face l’Inde, entre le levant et le coucher. Jadis on croyait qu’elle était à vingt jours de navigation de la nation des Prasiens ; mais comme on y allait avec des barques faites de papyrus, et munies d’agrès comme celles du Nil, on a réduit cette évaluation à sept journées, en raison de la supériorité de la marche de nos bâtiments. — (traduction)

Variantes modifier

Gentilés et adjectifs correspondants modifier

Dérivés dans d’autres langues modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

  • Taprobane sur l’encyclopédie Wikipédia (en latin)  

Références modifier

  1. « Taprobane », dans Charlton T. Lewis et Charles Short, A Latin Dictionary, Clarendon Press, Oxford, 1879 → consulter cet ouvrage