Français modifier

Étymologie modifier

De l’ancien français acointier, « faire connaître », « se lier à », « aborder ».

Verbe modifier

accointer \a.kwɛ̃.te\ 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’accointer)

  1. (Pronominal) Se lier d’amitié, se familiariser avec quelqu’un ou avec quelque chose.
    • Avant cette époque, il n’avait jamais entendu parler de guerre, ou s’il en avait entendu parler, ce mot n’évoquait en lui aucune image, ne s’accointait en sa cervelle à aucune notion précise. — (Léon Bloy, Le Ramasseur de crottin, dans Sueur de sang, 1893)
    • Il s’accointa de cette Larentia et l'aime tellement qu'il la laissa son héritière. — (Amyot)
    • Mes enfants, accointez-vous, nous allons de ce pas à l’église où nous attend le curé. — (Guy Rachet, Les chemins de l’aurore, 1988)
    • Il s’est accointé d’un homme de fort mauvaise compagnie.
  2. (Transitif) (Rare) Fréquenter une femme.
    • Combien de fois l’avait-il accointée au cours de cette nuit ? — (Guy Rachet, Les chemins de l’aurore, 1988)
  3. (Transitif) (Rare) Serrer quelqu'un de près, dans les coins.
    • Il ne put aller plus loin, car elle le poussa dehors. Mais il revint à la charge les jours suivants. Il trouvait moyen de l’accointer dans la grange, dans le quéreux, même dans la maison ; et, plus d’une fois, elle se réjouit d’être assez forte pour ne rien craindre d’un pauvre gars comme lui. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier