Français modifier

Étymologie modifier

(1766) Agglutination de à l’entour.

Adverbe modifier

Invariable
alentour
\a.lɑ̃.tuʁ\

alentour \a.lɑ̃.tuʁ\ invariable

  1. Aux environs.
    • Le fanon musculeux ballottait de droite et de gauche […] tandis que la queue vigilante voltigeait sans relâche alentour de leurs cuisses et de leurs flancs, chassant les taons assoiffés de sang et les mouches importunes. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Les fermes elles-mêmes dorment profondément. Seuls, les chats rôdent et les poules gloussent alentour. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
    • Dans une petite oasis voisine du rivage campaient plusieurs troupes d'Islandais qui allaient à Eyrarbakki acheter des marchandises; ils s'abritaient sous de petites tentes de vadmel, pendant que leurs chevaux paissaient alentour. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 254)
    • Il désigna du geste les cultures d’alentour, les éléphants qu’on voyait travailler sur la colline, les bâtiments industriels. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre III, Gallimard, 1937)
    • Une bâche de 1 000 m² qui la recouvre et un dispositif d’aspersion de gouttes d’eau contribuent à éviter les projections alentour et à limiter la diffusion des poussières. — (Vincent Charbonnier, La Déconstruction inédite d’une tour lyonnaise, dans l’Usine nouvelle du 22 mars 2012, page 24)

Variantes orthographiques modifier

Dérivés modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
alentour alentours
\a.lɑ̃.tuʁ\

alentour \a.lɑ̃.tuʁ\ masculin

  1. (Littéraire) Espace proche. Note : les alentours est plus courant.
    • Là, Musa, l’œil ouvert, superbe d’indolence,
      Contemple l’alentour avec l’indifférence.
      — (Gustave Mathieu, Parfums, chants et couleurs : Le Réveil de Musa, Imprimerie Louis Perrin, Lyon, 1873, page 6)
    • La paupière pesait et une sacrée saloperie de douleur me tirait l’alentour des bras – on se fait vieux – mais je tourne l’abreuvoir et, au lieu de monter chez nous dans la grange neuve, je vais chez lui. — (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
    • Dans l’alentour j'ai vu des petits groupes à cheval, à pied qui s’éloignaient. — (Louis-Ferdinand Céline, Guerre, Gallimard, circa 1934, édité en 2022, page 27)

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier