alme
Français modifier
Étymologie modifier
- Du latin almus (« nourrissant, nourricier, bienfaisant »), considéré comme désuet par Malherbe, alme a été repris par les poètes au XIXe siècle.
Adjectif modifier
Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
alme | almes |
\alm\ |
alme \alm\ masculin et féminin identiques
- (Vieilli) Auguste, nourricier.
- Elle est à moi bien plus encor
Comme une flamboyante enceinte
Aux entours de la porte sainte,
L’alme, la dive toison d’or ! — (Paul Verlaine À la princesse Roukhine) - Que voulais-tu de moi, bon joailler en faux,
Qui ne sus que la Poésie alme et pieuse
Est l’âme du Futur bleu, sereinement beau
Qui parle tout bas à des âmes douloureuses ?
— (John-Antoine Nau, Vers la Fée Viviane, Vers la Fée Viviane, Édition de la Phalange, 1908, page 42) [...]Plus fier que tous les Artabans dont la Gascogne
— (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897, Acte I, scène II.)
Fut et sera toujours l’alme Mère Gigogne,[...]
- Elle est à moi bien plus encor
Traductions modifier
Anagrammes modifier
Ancien français modifier
Étymologie modifier
- Du latin anima. Le L ne conforme pas à l’étymologie. Voir arme et arnme (dans leur sens de « âme ») et alma en espagnol.
Nom commun modifier
alme *\Prononciation ?\ féminin
- Variante de ame
- Ne dotent mort, ne lor survient que alme seit ne qu'el devient. — (Ben., D. de Norm., I, 165 ibid. 1170)
- Ne dotent mort, ne lor survient que alme seit ne qu'el devient. — (Ben., D. de Norm., I, 165 ibid. 1170)
Anagrammes modifier
Références modifier
- « âme », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage