Français modifier

Étymologie modifier

Du latin analyticus et, pour le nom commun, du latin analytice, plus avant, du grec ancien ἀναλυτικός, analytikós (« relatif à l’analyse »).

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
analytique analytiques
\a.na.li.tik\

analytique \a.na.li.tik\ masculin et féminin identiques

  1. Qui procède par voie d’analyse ou qui contient une analyse.
    • Méthode analytique.
    • Examen analytique.
    • Tables analytiques.
    • Résumé analytique.
    • Compte rendu analytique.
    • D’après les plus récentes recherches, la conscience humaine serait le résultat d’un processus de rétroaction entre la partie analytique du cerveau et la mémoire à très court terme. — (Pierre Cloutier, À la recherche de l’âme, dans Le Québec Sceptique, no 35, automne 1995, page 38)
    • La chromatographie est une méthode analytique qui est largement utilisée pour la séparation, l’identification et le dosage des constituants chimiques dans des mélanges complexes. — (Douglas A. Skoog, Donald M. West, F. James Holler, Chimie analytique, 1997)
  2. (Grammaire) Qui emploie des morphèmes libres (adverbes, auxiliaires, etc.) ou l’ordre des mots plutôt que la flexion pour les fonctions grammaticales.
    • L’anglais est une langue qui, au cours de son évolution, a perdu ses inflexions et est devenue très analytique. — (Tijana Ašić, Espace, temps, prépositions, 2008, ISBN 9782600011969, page 29)

Antonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
analytique analytiques
\a.na.li.tik\

analytique \a.na.li.tik\ féminin

  1. (Philosophie) Remontée à l’élémentaire par décomposition du donné brut. Chez Kant, théorie de l’entendement et de leur application aux phénomènes.
    • Analytique des principes, analytique transcendentale.
    • Quand il s’agit de la conscience, je ne puis en former la notion qu’en me reportant d’abord à cette conscience que je suis, et en particulier je ne dois pas d’abord définir les sens, mais reprendre contact avec la sensorialité que je vis de l’intérieur. Nous ne sommes pas obligés d’investir à priori le monde des conditions sans lesquelles il ne saurait être pensé, car, pour pouvoir être pensé, il doit d’abord n'être pas ignoré, exister pour moi, c’est-à-dire être donné, et l’esthétique transcendantale ne se confondrait avec l’analytique transcendantale que si j'étais un dieu qui pose le monde et non pas un homme qui s'y trouve jeté et qui, dans tous les sens du mot, « tient à lui ». — (M. Merleau-Ponty, Phénomélogie de la perception, 1945, page 254)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier