Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de Aristophane, avec le suffixe -esque.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
aristophanesque aristophanesques
\a.ʁis.tɔ.fa.nɛsk\

aristophanesque \a.ʁis.tɔ.fa.nɛsk\ masculin et féminin identiques

  1. Qui rappelle la manière des satires d'Aristophane, qui a le caractère de ses comédies où règne la fantaisie la plus hardie. Pour ce qui relève d'Aristophane, on utilise plutôt aristophanien.
    • [L]a prose française [était] assez forte pour résister au commerce des génies les plus différents, [dont] la plaisanterie aristophanesque de Voltaire[.] — (Victor Cousin, « Rapport à l'Académie française sur la nécessité d’une nouvelle édition des Pensées de Pascal » (1842), in Des Pensées de Pascal, 1843, nouvelle édition revue et augmentée, 1844, éditions Didier/Ladrange, page 7)
    • [Il y a dans La philosophie positive de M. Auguste Comte], pour quelqu’un qui voudrait faire des charges au théâtre, dans le goût aristophanesque, sur les théories sociales, des californies de rire[.] — (Gustave Flaubert, Correspondance, éditions Louis Conard, Paris, 1926-1933 (9 volumes), tome III (« 1852-1854 », 1927), no 405, Lettre du [2 juillet 1853] à Louise Colet, page 259)
    • Ce caractère aristophanesque du Mariage de Figaro […] — (Louis de Loménie, Beaumarchais et son temps : étude sur la société en France au XVIIIe siècle d'après des documents inédits, 1856 (2 volumes), éditions Lévy Frères, tome II, chapitre XXVIII (« Le Mariage de Figaro devant la critique [etc.] »), p. 332)
    • L’ensemble de la nation, hommes et femmes, devant les événements publics, est plus frivole encore que chez nous, où cependant règne une légèreté, une mobilité aristophanesque d’assemblées d’oiseaux. Mais l’Anglais est un oiseau migrateur, au lieu que la majorité des Français est sédentaire, attachée à son arbre intime, à son paysage familier. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 498)
    • [Nous sommes] prêts comme aucun temps ne le fut jamais […] à la raillerie aristophanesque de l'univers. — (Friedrich Nietzsche, Par-delà bien et mal : prélude à une philosophie de l'avenir (trad. Angèle Kremer-Marietti de l'orig. de 1866), éd. L'Harmattan, 2006 ISBN 2-296-00041-X, chapitre VII (« Nos vertus »), aphorisme 223, page 178)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Références modifier