Voir aussi : boîter

Français modifier

Étymologie modifier

Selon Auguste Scheler et le Dictionnaire d’étymologie française, il est, selon toute probabilité, issu de l’ancien français botter, débotter (« faire sortir un os de son articulation ») et apparenté à bot, boîte, boite ; il s’écrivait aussi avec un accent circonflexe.

Verbe modifier

boiter \bwa.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Clocher, incliner à chaque pas son corps plus d’un côté que de l’autre, ou alternativement de l’un et de l’autre côté.
    • Comme je paraissais faible et que je boitais un peu, ma mère avait voulu me faire apprendre un métier plus doux que ceux de notre village. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Une petite levrette, avec une patte déhanchée et des yeux tristes, […], boitait d’un tapis sur l’autre. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
    • … mais, quand il vit s’enfuir devant lui, en boitant, l’homme courbé et enveloppé de bandages sanglants, sa pitié l’emporta. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 369 de l’édition de 1921)
  2. (Sens figuré) Être bancal ou de qualité discutable.
  3. (En particulier) (Poésie) Qualifie les vers qui manquent d’euphonie avec les autres.
    • Un vers qui boite.

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier


Homophones modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Ancien français modifier

Verbe modifier

boiter \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Variante de bouter.

Références modifier