Français modifier

Étymologie modifier

Du néerlandais kabeljauw.
Selon d’autres sources, de l’espagnol bacalao (« morue »)[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
cabillaud cabillauds
\ka.bi.jo\
 
Un cabillaud.

cabillaud \ka.bi.jo\ masculin

  1. Nom donné à la morue fraîche.
    • […] ; le soudac peut subir les mêmes préparations que le merlan et cabillaud, c'est à dire à la hollandaise, au gratin, frit, en entrées froides et chaudes très variées, quenelles, soufflés, etc., etc. — (Alphonse Petit, Traité de la cuisine russe, 2e édition, Paris : chez Ernest Flammarion, 1865, p. 94)
    • Pêle-mêle, au hasard du coup de filet, les algues profondes, où dort la vie mystérieuse des grandes eaux, avaient tout livré : les cabillauds, les aigrefins, les carrelets, les plies. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
    • Parfois il y avait de la soupe, mais c’était […] de la soupe au cabillaud! […] Il y avait encore des boulettes blanches que je pris d’abord pour de la viande de veau, mais c’était du cabillaud haché. Trop de poisson. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.45)
    • Les Hollandais qui pêchent à deux pas de chez eux, sur le Dogger-bank, ne salent pas les morues en mer. Il les ramènent à terre entières et toutes vivantes. C’est ce qu’on appelle morue franche ou cabillaud. — (J.K. Roulle, Perdus en Islande, vers 1888)

Variantes orthographiques modifier

Hyperonymes modifier

Hyponymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Homophones modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. « La morue verte : explication », dans Le Monde, 3 août 2011.