Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) De l’ancien français clopin, boiteux et clopant, participe présent de cloper, boiter. Le sens de l’expression est « boiteux boitant ». (→ voir clop)

Adverbe modifier

clopin-clopant \klɔ.pɛ̃.klɔ.pɑ̃\

  1. En clopinant.
    • Hurlant, beuglant, glapissant, tous clopin-clopant, cahin-caha, se ruant vers la lumière, et vautrés dans la fange comme des limaces après la pluie. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
    • Toute la cour regardait, depuis le fin matin, défiler cahin-caha, clopin-clopant, les bossus, les borgnes, les bigles, les aveugles, les manchots, les bancals, les bancroches, les boiteux, les tortus, les cagneux, les culs-de-jatte. — (Charles Deulin, « Les Trente-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874?))
    • Paul Verlaine eut bientôt fait de prendre ses habitudes chez Procope. Entouré de sa troupe de fidèles, clopin-clopant, le feutre sur l'oreille et le visage emmitouflé d'un immuable cache-nez, il popinait avec l'entêtement d'un ivrogne professionnel. — (Laurent Tailhade, Xavier Privas, dans La chanson sentimentale, de Xavier Privas, précédée d'une étude par Laurent Tailhade, Librairie Léon Vanier/A. Messein, successeur, 1906, page 2)
    • Clopin-clopant, trois hommes l’accompagnèrent le long d’une piste boueuse et le firent monter dans une espèce de wagonnet suspendu à un câble. — (Stefan Wul La Mort vivante, 1958, page 32)
    • (Sens figuré)Il suivait donc clopin-clopant, sans nourrir de grandes illusions sur les princes qu'il servait. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier