Voir aussi : cónsul, cônsul

Français modifier

Étymologie modifier

Du latin consul.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
consul consuls
\kɔ̃.syl\

consul \kɔ̃.syl\ masculin (pour une femme, on dit : consule)

  1. (Antiquité) Magistrat qui avait la principale autorité dans la république romaine.
  2. (Histoire) Juge prudhomme des marchands et des négociants, chargé de régler les affaires urgentes en matière de commerce, à Paris et dans quelques autres villes.
    • Pendant cinq siècles, sous la direction de ses capitouls et de ses consuls, Montauban fut une courageuse petite démocratie autonome. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
  3. (Histoire de France) Magistrat suprême auquel la constitution de l’an VIII avait confié le gouvernement de la République.
    • Il y avait selon la constitution trois consuls, et Napoléon Bonaparte était le Premier consul, celui des trois qui détenait le plus de pouvoirs.
  4. (Diplomatie) Agent chargé par un gouvernement de protéger les intérêts privés et commerciaux des nationaux résidant à l’étranger, d’exercer à leur égard diverses attributions de l’État et, dans certains pays, une juridiction, etc.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • consul sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier

Anglais modifier

Étymologie modifier

Du latin consul.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
consul
\ˈkɒn.səl\
consuls
\ˈkɒn.səlz\

consul \ˈkɒn.səl\

  1. Consul.

Prononciation modifier

Latin modifier

Étymologie modifier

Le préfixe con- dérivé de cum (« avec ») indique la collégialité. La seconde partie du mot est aussi dans ex-sul, exul (« exilé ») et prae-sul (« le présul, premier des prêtres Saliens », « régisseur ») que certains[1] rapprochent de salio.
Selon le Dictionnaire étymologique latin[2] la racine est *sed de sedeo. Il y a eu, en latin, une évolution du \d\ en \l\ (→ voir lingua et olor), d’où sella (« chaise, siège », « selle ») et sedile (« banquette »). On retrouve la racine *sul dans insula (« maison, pâté de maison », « île »). Rapprochons de cette racine consilior (« tenir conseil, délibérer ») et consilĭum (« conseil »).
D’autres enfin[3] le rapprochent « peut-être » du radical indo-européen commun *sel- (« prendre ») et le synonyme le plus proche est le slavon sъlъ (« celui qui convoque » → voir po-sl-anec, « député » en tchèque).

Nom commun modifier

Cas Singulier Pluriel
Nominatif consul consulēs
Vocatif consul consulēs
Accusatif consulem consulēs
Génitif consulis consulum
Datif consulī consulibus
Ablatif consulĕ consulibus

consŭl \Prononciation ?\ masculin

  1. Consul, un des deux magistrats suprêmes élus annuellement à Rome.
    • Mario consule et Catulo — (Cicéron)
      Sous le consulat de Marius et de Catulus (formule consacrée pour marquer la date)
    1. Date, an : les Latins comptaient les ans ab Urbe condita ou en fonction de l’année du règne des rois, magistrats ou empereurs.
      • Consule tricesimo. — (Mart.)
        La trentième année.
      • Sine consule. — (Dig.)
        Sans date.
      • Vina tot consulum. — (Senèque)
        Vin de tant d’années.
      • Vinum proximis consulibus natum. — (Cicéron)
        Vin de l’année précédente.
  2. Proconsul.
  3. Magistrat suprême de certaines villes, le premier magistrat.

Abréviations modifier

Dérivés modifier

Dérivés dans d’autres langues modifier

Voir aussi modifier

  • consul sur l’encyclopédie Wikipédia (en latin)  

Références modifier

Néerlandais modifier

Étymologie modifier

Du latin consul.

Nom commun modifier

consul \Prononciation ?\ masculin (pluriel : consuls)

  1. Consul.

Apparentés étymologiques modifier

Taux de reconnaissance modifier

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 95,0 % des Flamands,
  • 90,3 % des Néerlandais.

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]