Français modifier

Étymologie modifier

Ancien infinitif du verbe courir, du latin cŭrrĕre, « courir ».

Verbe modifier

courre \kuʁ\ transitif invariable défectif (voir la conjugaison)

  1. (Archaïsme) (Chasse) Forme ancienne de courir jusqu’au XIIIe siècle.
    • La mutilation des chiens qui pouvaient être à la garde des troupeaux, et qui avait pour but de les empêcher de courre le daim, s’appelait lawing et était d’un usage général. — (Walter Scott, Ivanhoéch. I, note du traducteur, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Charles comptait rencontrer cent personnes chez son oncle, chasser à courre dans les forêts de son oncle, y vivre enfin de la vie de château. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834 ; page 233 de l’édition Houssiaux de 1855)
    • — J’irai dès aujourd’hui à la toilette de ma belle-sœur, et je prierai mon frère de venir courre un cerf à Chambord avec moi. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
  2. (Archaïsme) (Désuet) Courir.

Dérivés modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
courre courres
\kuʁ\

courre \kuʁ\ masculin

  1. (Chasse) Tout l'appareil de vénerie d'une chasse à courre.
    • En compensation de la gêne que ses courres pouvaient leur causer, le Roi leur envoyait des pièces de gibier et les dames avaient les honneurs du pied. — (Michel Antoine, Louis XV, Fayard, 1989)

Prononciation modifier

Homophones modifier

Références modifier

Ancien français modifier

Étymologie modifier

Du latin currere.

Verbe modifier

courre \Prononciation ?\

  1. Courir (se déplacer à pied d’une façon plus rapide que marcher).
  2. Courir (d’un cheval).
  3. Courir (d’un liquide, couler).
  4. (Marine) Courir.

Variantes modifier

Dérivés dans d’autres langues modifier

  • Français : courre (« courir » vient de la variante « corir »)

Références modifier