Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin devolutus[1], participe de devolvere (« rouler en bas, échoir »).

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin dévolu
\de.vɔ.ly\

dévolus
\de.vɔ.ly\
Féminin dévolue
\de.vɔ.ly\
dévolues
\de.vɔ.ly\

dévolu \de.vɔ.ly\ masculin

  1. (Droit) Transféré d’une personne à une autre, qui est échu à quelqu’un.
    • De temps en temps les sauvages m’invitaient à descendre et à me laisser tuer avant la fin du jour, afin de leur épargner la peine de me dépecer pendant la nuit. J’étais dévolu pièce par pièce aux différents chefs dont chacun désignait celle qu’il voulait avoir. — (Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
    • Pierre Savary avait au surplus l'administration des fiefs de Boutervilliers et de la Grimbardière, dévolus à ses enfants sur la succession de sa femme. — (Jean-Claude Waquet, Les Grands maîtres des eaux et forêts de France de 1689 à la Révolution, Genève & Paris : Droz, 1978, page 128)
  2. (Par extension) Affecté, consacré à une personne ou un usage.
    • Les aciers les plus purs, les chefs-d’œuvre de la métallurgie et de la balistique sont dévolus aux engins de destruction. — (Laurent Tailhade, Discours pour la Paix, Lettre aux conscrits, L’Idée libre, 1928, p. 21-30)
    • 9e "Nuit blanche" à Paris, dévolue à l'art contemporain — (Titre d’un article d’après AFP, lepoint.fr, 2 octobre 2010)

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
dévolu dévolus
\de.vɔ.ly\

dévolu \de.vɔ.ly\ masculin

  1. Déchéance.
    • Bénéfice vacant par dévolu, revenu donné au pape par suite de l’incapacité ecclésiastique de celui qui en était en possession.
  2. Prétention juridique pour obtenir quelque chose.
    • Jeter un dévolu sur un bénéfice, y former une prétention juridique, en vertu de quelque faute commise par celui qui le possède.
    • Jeter son dévolu, avoir des vues arrêtées sur une chose et prétendre l’obtenir.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier