de coutume
Français modifier
Étymologie modifier
- → voir coutume.
Locution adverbiale modifier
Invariable |
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de coutume \də ku.tym\ |
de coutume \də ku.tym\
- À l’ordinaire.
- J'habitais Pétrograd et je déjeunais de coutume à la table de « Conseil des commissaires du peuple de la Commune du Nord », où l'on nous offrait de délicieux bouillons au cheval faisandé. — (Victor Serge, Portrait de Staline -1940)
- Vers le milieu de l'année 1841, à la suite de quelques exactions financières plus rudes que de coutume, une partie des populations chrétiennes de la Bulgarie se souleva contre les Turcs. — (Jérôme-Adolphe Blanqui, Voyage en Bulgarie 1841 - 1845)
- La lourde démarche d'un buveur attardé, ou le bruit d'un fiacre retournant à Paris, retentissaient plus vivement et se faisaient écouter plus loin que de coutume. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Un soir quelconque de mardi gras, le curé de Melotte, avec quelques amis, avait, comme tout le monde, un peu festoyé et mangé et bu un peu plus peut-être que de coutume. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- À l’évidence, Camparoles était un lieu touristique, mais de ce tourisme discret qui fait faire une visite en passant. S’y sinstaller, fût-ce pour quelques jours, semblait hors de coutume. D’ailleurs, y avait-il un hôtel ? — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 13.)
Synonymes modifier
Apparentés étymologiques modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « de coutume [Prononciation ?] »