dissout
Français modifier
Étymologie modifier
- Participe passé de dissoudre et/ou du latin dissolutus → voir dissolu.
Adjectif modifier
| Singulier | Pluriel | |
|---|---|---|
| Masculin | dissout \di.su\
|
dissouts \di.su\ |
| Féminin | dissoute \di.sut\ |
dissoutes \di.sut\ |
dissout \di.su\ (orthographe rectifiée de 1990)
- Qui a été solubilisé.
- Or les métaux dissouts dans des acides peuvent en être recouvrés eux aussi. — (Henk Kubbinga, L’histoire du concept de "Molécule", 1865, page 175, Springer)
- (Sens figuré) Rompu.
- Supprimé, démantelé.
- Désorganisé au point de disparaître.
Rien n’est plus triste que ces portraits oubliés dans ces chambres désertes ; reproductions à demi effacées elles-mêmes de formes depuis longtemps dissoutes sous terre.
— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Variantes orthographiques modifier
Forme de verbe modifier
| Voir la conjugaison du verbe dissoudre | ||
|---|---|---|
| Participe | ||
| Passé | (masculin singulier) dissout | |
| Indicatif | Présent | |
| il/elle/on dissout | ||
dissout \di.su\
- Participe passé masculin singulier de dissoudre.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de dissoudre.
- On évapore en présence de sable lavé, jusqu’à disparition de l’odeur d’alcool, puis on ajoute à la matière un peu de bicarbonate de soude, suivant les indications de Allen et Thomson, pour « décaustifier » la potasse en excès ; on évapore à sec ; enfin on soumet la matière à une extraction par l’éther de pétrole (point d’ébullition 35 à 70°), qui dissout les huiles minérales. — (Bulletin de la Société chimique de Belgique, 1898)
Variantes orthographiques modifier
- Pour le participe passé masculin singulier
- dissous (orthographe traditionnelle)
Prononciation modifier
- Canada (Shawinigan) : écouter « dissout [Prononciation ?] »
- Canada (Shawinigan) : écouter « dissout [Prononciation ?] »
Homophones modifier
- dix sous
- […] l’eau a passé et a repassé sur le fer, et le fer a dissout. Il a dissout le fer. Et le fer a dix sous, c’est pas cher, hein ? — (Roger Pierre, Bourvil, 1950)