Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de en et de vain.

Locution adverbiale modifier

en vain \ɑ̃ vɛ̃\ invariable

  1. Vainement.
    • En vain, j’avais cherché un ru, dont l’eau fraîche chante sous les feuilles, ou bien une source, comme il s’en trouve pourtant beaucoup dans le pays. — (Octave Mirbeau, Le Père Nicolas, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
    • Il cracha une injure, s’élança et réempoigna la jeune femme qui, cette fois, se débattit en vain. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre V)
    • En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l'Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
    • On appelle maintenant Derbo, le grand ministre de Mamma. Celui-là fait quelques difficultés pour accepter son incarnation. C’est en vain que le chœur profère son pressant appel, en vain que les mains agitent les tambourins. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
    • Le navire imperturbable cingle vers l’immensité polaire, se glisse parmi les icebergs fantastiques qui dérivent en tournoyant cauteleusement, évités de justesse, en vain menaçants. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi modifier