faire d’une mouche un éléphant

Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de faire, mouche et éléphant.

Locution verbale modifier

faire d’une mouche un éléphant \fɛʁ d‿yn mu.ʃ‿œ̃.n‿e.le.fɑ̃\ (se conjugue → voir la conjugaison de faire)

  1. (Sens figuré) Exagérer, aller trop loin.
    • Il nous conjure de lui pardonner « cette mâle vigueur que désirent les vers tragiques, à peu près comparables aux dames vertueuses, qui ne veulent emprunter leur beauté que de la nature, vers qui demandent une égalité partout, sans pointe, sans prose rimée, sans faire d’une mouche un éléphant. » — (Jacques Demogeot, Tableau de la littérature française au XVIIe siècle : Avant Corneille et Descartes, 1859, p. 432)
    • Il faut faire peu de fond sur les bruits de cette nature, car on sait par cent exemples, que, pour peu qu’un auteur se soit distingué, la renommée fait d’une mouche un éléphant sur les disgrâces corporelles ou domestiques qui lui surviennent […] — (Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle‎, tome 3, édition de 1820, page 125)

Traductions modifier

Prononciation modifier

  • France (Lyon) : écouter « faire d’une mouche un éléphant [Prononciation ?] »
  • France (Vosges) : écouter « faire d’une mouche un éléphant [Prononciation ?] »
  • Aude (France) : écouter « faire d’une mouche un éléphant [Prononciation ?] »
  • Somain (France) : écouter « faire d’une mouche un éléphant [Prononciation ?] »

Références modifier