Voir aussi : Fougère

Français modifier

Étymologie modifier

(XIIe siècle) De l’ancien français feugiere, fouchiere, d'un mot bas latin filicaria, au sens initial « fougeraie », représenté aussi dans d'autres langues romanes, dérivé du latin filix « fougère ».

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
fougère fougères
\fu.ʒɛʁ\
 
fougère

fougère \fu.ʒɛʁ\ féminin

  1. (Botanique) Plante aux grandes feuilles, dont les très nombreuses espèces constituent la classe des filicinées, la plus importante classe des cryptogames vasculaires.
    • Déchues de leur rôle de dominatrices, les Fougères se sont réfugiées à l'ombre des grands Phanérogames; elles vivent sous bois et n'y brillent pas. — (Henry Correvon, Les fougères de pleine terre et les prêles, lycopodes et sélaginelles rustiques, introduction, page III, Octave Droin éditeur, 1896)
    • Les travaux des femmes y sont légers : effeuiller la vigne pour laisser passer le soleil, éclaircir les grappes en détachant les grains avariés, couper le fruit sans le défleurer, et, lorsque vient le moment de la vente, préparer la fougère qui doit envelopper et parfumer le raisin? — (Louis-Aimé Martin, Éducation des mères de famille, 1834, page 349)
    • Un sac tenait lieu d’oreiller.
      « Vous savez, la fougère est fraîche, dit Rosalie, on ne mettrait pas quelqu’un qui arrive, coucher sur de la vieille fougère ; ce n’est pas à faire quoiqu’on raconte que dans les hôtels, les vrais, on ne se gêne pas. »
      — (Hector Malot, En famille, 1893)
    • Les Fougères se disséminent par des spores. Les appareils sporifères forment des amas de formes variables à la surface inférieure des feuilles. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 14)
    • Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras comme une balle de fougère, une sachée de linaigrettes floconneuses, et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Les fougères m’étaient ennemies parce qu’on m’avait appris dès l’enfance qu’elles contenaient de l’acide prussique. J’abattais les têtes des plus orgueilleuses et parfois je me jetais dans leur foule pressée et respirais l’odeur de leur sève empoisonnée comme si c’était du sang que j’eusse répandu. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 33)

Dérivés modifier

Hyponymes modifier

Hyperonymes modifier

(simplifié)

Traductions modifier

Prononciation modifier


Homophones modifier

Voir aussi modifier

  • fougère sur l’encyclopédie Wikipédia