Français modifier

Étymologie modifier

De l’ancien français fornage dérivé de fornier (« cuire au four »), avec le suffixe -age.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
fournage fournages
\fuʁ.naʒ\

fournage \fuʁ.naʒ\ masculin

  1. Ce que l’on payait au fournier pour la cuisson du pain.
    • Ce fournage était recueilli au 50 % soit en pain cuit ou en pâte. — (Bulletin d’archéologie et de statistique de la Drôme, volumes 62 à 63, 1930)
  2. (Droit féodal) Droit que les paysans payait au seigneur pour cuire leur pain au four banal ou pour le cuire chez soi.
    • […] : lorsque les habitants faisaient cuire du pain blanc, le fournage se payait en pain bis, et lorsque, dans les quinzaines de Noël, de Pâques et de la Pentecôte, ils faisaient cuire du pain blanc et du pain bis, ils payaient le fournage en pain blanc : le fournage des gâteaux était exempt de tout droit. — (Emmanuel-Ferdinand de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Paris : chez Paul Dupont, 1869, p. 32)
    • Le fournage était une redevance en pain ou en argent que les sujets banniers payaient au fournier ou boulanger du four banal pour la cuisson de leur pain . — (Introduction, p. ccxii, Cartulaire de Notre-Dame de Chartres, publié par Eugène-Louis-Ernest de Buchère de Lépinois & Lucien Merlet, Société archéologique d'Eure-et-Loir, Chartres : chez Garnier, , 1862)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier