Français modifier

Étymologie modifier

Dénominal de gland et -er.

Verbe modifier

glander \ɡlɑ̃.de\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Agriculture) Manger des glands (en parlant des cochons), ramasser des glands.
  2. (Argot) Faire.
    • Il fallait encore gagner du temps mais, cette fois, je perdis pied :
      – Hein, dis donc, hé ! au fait, le moine maudit, qu'est-ce qu'il glandait, ce nase, ce radis noir, ce foutu ratichon ?
      — (Frédéric-H. Fajardie, « Panne sèche », dans Chrysalide des villes, Paris : Manitoba-les Belles lettres, 1999)
  3. (Argot) Rester à ne rien faire, ou dans un sens plus large, à ne pas travailler, ne pas être productif.
    • Ma daronne m'a avancé la thune pour le billet. Elle aurait fait portnawak pour que je taffe. Portnawak pour que j'arrête de glander à la téci. — (Slimane Kader, Avec vue sous la mer, Allary éditions, 2014)
    • Je me contenterais aussi bien d’être un alcoolo, un semi-clodo qu’en a rien à branler, qui glande. — (Alexandre Lacroix, Quand j’étais nietzschéen, 2014)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Ancien français modifier

Étymologie modifier

De glandus (« gland »).

Verbe modifier

glander \Prononciation ?\ intransitif (voir la conjugaison)

  1. Produire des glands (en parlant des arbres).
  2. Ramasser des glands.

Dérivés dans d’autres langues modifier

Références modifier